Jean-Marie Balestre, l'homme fort du sport automobile

L'homme fort du sport automobile français du 20e siècle, le "Monsieur Sécurité" de la Formule 1 est décédé quelques jours avant de fêter son 87e anniversaire. © DR

Le 26 mars 2008 Jean-Marie Balestre est décédé. Il aura marqué le sport automobile français et mondial.

Le journaliste sportif honoré

En 1937, après des études de droit, Jean-Marie Balestre commence une carrière de journaliste en intégrant la rédaction du journal Sport et santé puis celle de L'Auto, ancêtre de l'Equipe. Dès 1940, la guerre lui fait traverser une période trouble de sa vie. Jean-Marie Balestre adhère aux organisations d'extrême droite. Il lance le 18 novembre 1942 le journal "Jeune Force de France" et collabore à "Devenir", revues collaborationnistes françaises. Incarcéré à la prison de Fresnes à la Libération, il bénéficie d'un non-lieu en 1947.  Il a souvent expliqué avoir agi en tant qu'agent infiltré pour le compte de la Résistance. Chevalier de la Légion d'honneur en 1979, il sera nommé dans l'ordre national du Mérite en 1990.

Président de la FFSA

Cet ancien journaliste cumule ensuite durant toute sa vie les postes et les honneurs. Passionné d'automobiles, il crée en 1959 la fédération nationale du karting, laquelle va lui servir ensuite de tremplin pour accéder des 1968 au poste de secrétaire général de la Fédération Française de Sport Automobile, puis quatre ans plus tard à sa Présidence. Pendant vingt-trois ans de direction, il avait fait de la sécurité son cheval de bataille.

Le 26 mars 2008 Jean-Marie Balestre est décédé. Il aura marqué le sport automobile français et mondial. Le journaliste sportif honoréEn 1937, après des études de droit, Jean-Marie Balestre commence une carrière de journaliste en intégrant la rédaction du journal Sport et santé puis celle de L'Auto, ancêtre de l'Equipe. Dès 1940, la guerre lui fait traverser une période trouble de sa vie. Jean-Marie Balestre adhère aux organisations d'extrême droite. Il lance le 18 novembre 1942 le journal "Jeune Force de France" et collabore à "Devenir", revues collaborationnistes françaises. Incarcéré à la prison de Fresnes à la Libération, il bénéficie d'un non-lieu en 1947.  Il a souvent expliqué avoir agi en tant qu'agent infiltré pour le compte de la Résistance. Chevalier de la Légion d'honneur en 1979, il sera nommé dans l'ordre national du Mérite en 1990. Président de la FFSA Cet ancien journaliste cumule ensuite durant toute sa vie les postes et les honneurs. Passionné d'automobiles, il crée en 1959 la fédération nationale du karting, laquelle va lui servir ensuite de tremplin pour accéder des 1968 au poste de secrétaire général de la Fédération Française de Sport Automobile, puis quatre ans plus tard à sa Présidence. Pendant vingt-trois ans de direction, il avait fait de la sécurité son cheval de bataille.
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