Valérie Trierweiler : elle retire ses poursuites contre la Frondeuse et doit payer

Valérie Trierweiler : elle retire ses poursuites contre la Frondeuse et doit payer Après avoir fait condamner les auteurs de La Frondeuse pour atteinte à la vie privée, Valérie Trierweiler a retiré sa deuxième plainte. Elle doit maintenant indemniser les auteurs et l'éditeur.

"La Frondeuse", ouvrage biographique sur la première dame de France, écrit par les journalistes Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn, avait fait rager la compagne du président de la République en début d'année. Valérie Trierweiler avait alors décidé d'attaquer en justice les deux auteurs pour atteinte à sa vie privée et pour diffamation (une relation avec Patrick Devedjian était notamment évoquée dans l'ouvrage). La condamnation pour "atteinte à la vie privée" est tombée en juin : les auteurs et l'éditeur ont été condamnés à payer 10 000 euros de dommages et intérêts et le magazine Point de Vue, qui avait publié une interview d'un des auteurs, à 3 000euros. S'étaient ajouté 7 000 euros au titre de frais de justice.

Valérie Trierweiler, satisfaite, avait alors abandonné les poursuites en "diffamation".  Un désistement qui a conduit à la condamnation de la première dame, qui se voit obligée de verser 2 500 euros à l'éditeur et la même somme à Christophe Jakubyszyn. Ces versements serviront à couvrir les frais de justice qu'ils avaient engagés pour leur défense dans le procès en diffamation. L'avocate de Trierweiler, Me Frédérique Giffard y voit, selon l'AFP, "le résultat purement procédural de la stratégie d'évitement des journalistes". Elle continue : "Ce qui compte pour nous c'est que les auteurs aient été condamnés sur le fond". 

EN VIDÉO - Lorsqu'elle n'est pas au tribunal, la première dame de France voyage pour soutenir des causes humanitaires. Ici, Valérie Trierweiler s'était rendue au chevet des femmes violées. 

"RDC: Trierweiler au chevet de femmes violées"