Valérie Trierweiler : frondeuse, elle ignore François Hollande

Valérie Trierweiler : frondeuse, elle ignore François Hollande Officiellement, François Hollande et Valérie Trierweiler se seraient quittés en "bons termes". Mais plusieurs révélations montrent des relations plus tendues entre le chef de l'Etat et son ancienne compagne.

[Mis à jour le 31 janvier à 13h59] François Hollande a donc annoncé sa rupture avec Valérie Trierweiler. C'est par téléphone et à titre "personnel" que le chef de l'Etat a tenu à clarifier sa situation personnelle à l'AFP samedi 25 janvier, comme il l'avait promis aux journalistes lors d'une conférence de presse dix jours plus tôt. Officiellement, François Hollande et Valérie Trierweiler seraient restés en "bons termes", mais en coulisses, plusieurs signes laissent à penser que leurs relations se sont, logiquement, tendues.

Le Parisien écrivait dans son édition de dimanche que François Hollande avait voulu joindre Valérie Trierweiler vendredi 24 janvier, pour l'informer des "termes" qu'il allait employer et tenter d'obtenir son approbation. Le président de la République n'aurait obtenu aucune réponse de son ex-compagne. Valérie Trierweiler, encore "sonnée", n'aurait pas "souhaité décrocher". Si elle a admis que la rupture était inévitable, l'amertume et la tristesse domineraient chez l'ancienne Première dame qui ne voulait pas "cosigner" un quelconque communiqué. Valérie Trierweiler se serait tout de même rendue à l'Elysée le lendemain pour discuter avec François Hollande avant son coup de téléphone à l'AFP, pour annoncer la rupture. Une discussion qualifiée de "froide" et "douloureuse".

Hollande contre le voyage en Inde, Trierweiler résiste

François Hollande et Valérie Trierweiler auraient en fait acté leur rupture dès le jeudi 23 janvier, lors d'un déjeuner. L'ambiance aurait été des plus délétères pendant toute la semaine d'après les confidences rapportées. François Hollande aurait notamment tenté de dissuader Valérie Trierweiler de partir en Inde comme cela était prévu le dimanche 26 janvier. Lors de leur brève entrevue samedi 25, il se serait même montré "très hostile" à ce voyage et aurait mis une "grosse pression" pour le faire annuler selon les termes du quotidien francilien. Le but : éviter une exposition médiatique destructrice de l'ancienne Première dame et ne pas ajouter de confusion à la confusion. Valérie Trierweiler, frondeuse, a "tenu bon".

François Hollande a finalement accepté qu'un officier de sécurité accompagne Valérie Trierweiler en Inde. Mais les moyens alloués à l'ancienne Première dame devraient rapidement disparaitre. "Après, c'est fini", aurait déclaré un proche de Valérie Trierweiler. "Hollande est très strict sur ce point. Il a bien fait comprendre qu'à l'issue de cette visite, il n'engagerait plus le moindre euro d'argent public" pour elle. Sur le site Internet de l'Elysée, la page consacrée à Valérie Trierweiler a d'ores et déjà été supprimée. Un procédé que la presse compare à une forme de répudiation.

"Je ne regrette rien"

L'ex-Première dame souhaite rapidement tournée la page. Dans un entretien accordé à Paris Match publié le 30 janvier, Valérie Trierweiler assure ne pas traverser de "période de crise". "Ce n'est pas la première rupture dans ma vie. Elle est violente car elle est médiatique" explique-t-elle ajoutant : "Ce n'est pas parce que je ne suis plus première dame que la vie s'arrête. [...] Je ne regrette rien. Ce que j'ai vécu a été une séquence de vie extraordinaire qui m'a amenée à autre chose. Je vais reprendre ma vie d'avant, mais elle sera enrichie d'une expérience nouvelle".

EN VIDÉO - Valérie Trierweiler s'est rendue en Inde contre l'avis de François Hollande.


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