Valérie Trierweiler - François Hollande : une séparation plus difficile que prévue ?
La rupture soudaine entre François Hollande et Valérie Trierweiler suscite de nombreuses réactions dans le monde médiatique et politique. La séparation entre le chef de l'Etat et la journaliste a été parfois jugé brutale, d'aucuns considérant même que François Hollande s'est comporté en "mufle". Valérie Trierweiler arbore pourtant une attitude volontaire et déterminée, déclarant notamment à Paris Match ne pas traverser de "période de crise", et ajoutant : "Ce n'est pas la première rupture dans ma vie. Elle est violente car elle est médiatique".
Officiellement, le président et l'ancienne première sont en "bons termes". L'affaire Julie Gayet a suffisamment éclaboussé le chef de l'Etat ; entretenir publiquement de mauvaises relations avec son ex-compagne pourrait davantage encore lui porter préjudice. Malgré tout, les petites phrases et les reproches fusent, laissant apparaître de vraies tensions entre François Hollande et Valérie Trierweiler. Comme l'indique le Parisien, l'ex-Première dame n'a pas du tout apprécié la disparition de la présentation de ses activités sur le site Internet de l'Elysée. "Elle n'a pas été prévenue, elle trouve le procédé un peu radical et estime que cela manque d'élégance" témoigne une amie de Valérie Trierweiler, dont les propos sont rapportés par le quotidien.
François Hollande n'est pas en reste au jeu des petites vacheries. Il n'hésiterait plus à blaguer sur "l'émotion" de celle qui a quitté l'Elysée et lâcherait en petit comité que "les femmes [lui] auront coûté cher".
Valérie Trierweiler "déçue" par François Hollande
De l'aveu de Valérie Trierweiler, la rupture a été un choc. "J'ai cru tomber d'un gratte-ciel" en apprenant la liaison du président avec Julie Gayet a confié à Paris Match celle qui était, un temps, "prête à pardonner". La Première dame, hospitalisée à la suite des révélations de Closer, a alors vécu une semaine dans l'attente et une certaine peine. "Elle ressent une immense déception pour avoir accordé sa confiance à un homme qui ne la mérite pas et lui aura menti pendant très longtemps et jusqu'à la publication de Closer sur sa double vie" explique une "amie proche" au Point.
Pour autant, la rupture a vraisemblablement été négociée. François Hollande a mis son ex-compagne dans une situation embarrassante en mettant fin au couple présidentiel. Valérie Trierweiler a dû stopper ses activés à l'Elysée, où elle bénéficiait d'un cabinet. Pour se consacrer à la campagne de François Hollande, la journaliste a même dû démissionner de la chaîne D8, dont elle "tirait l'essentiel de ses revenus". Le préjudice moral est évoqué par les juristes.
Secret sur la "pension" de Hollande
Le président de la République n'aura pas à se rendre devant les tribunaux pour régler un éventuel litige avec Valérie Trierweiler. Un accord aurait été trouvé entre les deux parties pour éviter un conflit qui pourrait publiquement s'envenimer. François Hollande se serait engagé à verser une "pension", dont le montant a été décidé à l'amiable, notamment afin d'aider la journaliste pour "l'éducation de ses trois garçons" affirme Paris Match. Le président devrait aussi prendre en charge le loyer de l'appartement qu'ils louaient tous les deux rue de Cauchy, dans le XVe arrondissement de Paris.
Le secret est bien entendu bien gardé sur les versements que le président accorderait à Valérie Trierweiler. Seule information ayant fuité : l'argent sera prévelé sur les "deniers personnels" de François Hollande.
EN VIDEO - Valérie Trierweiler a dernièrement évoqué son passé de Première dame :