Il n'a pas retrouvé ses droits civiques

10 septembre 2008 à Paris. Bernard Tapie à la Commission des Finances de l'Assemblée nationale pour un énième épisode du feuilleton sur la vente d'Adidas, lors de laquelle il estime avoir été floué par le Crédit Lyonnais. © THIBAULT CAMUS/AP/SIPA

"Tapie est né cette année-là, en 1995 : il a soudain changé de dimension", explique FOG. "[...] Soudain, il passa du statut de "prédateur ", ce qu'il n'était déjà pas, à celui de victime expiatoire, condamné à perpétuité, ennemi public numéro un." Depuis 1995, l'ancien ministre confie être toujours en liquidation de biens. Et n'avoir, fait incroyable à ses yeux, pas même retrouvé ses droits civiques, "ce qui aurait été la moindre des choses" estime-t-il. Dans la foulée, Bernard Tapie glisse même avoir perdu jusqu'à ses droits de paternité. Il dit s'être senti traité par l'Etat, pendant tout ce temps, comme un "grand criminel, un bandit de grand chemin". Ajoutant : "Je crois que je suis le seul cas en France".  

"Tapie est né cette année-là, en 1995 : il a soudain changé de dimension", explique FOG. "[...] Soudain, il passa du statut de "prédateur ", ce qu'il n'était déjà pas, à celui de victime expiatoire, condamné à perpétuité, ennemi public numéro un." Depuis 1995, l'ancien ministre confie être toujours en liquidation de biens. Et n'avoir, fait incroyable à ses yeux, pas même retrouvé ses droits civiques, "ce qui aurait été la moindre des choses" estime-t-il. Dans la foulée, Bernard Tapie glisse même avoir perdu jusqu'à ses droits de paternité. Il dit s'être senti traité par l'Etat, pendant tout ce temps, comme un "grand criminel, un bandit de grand chemin". Ajoutant : "Je crois que je suis le seul cas en France".  
© THIBAULT CAMUS/AP/SIPA