Jean-François Copé, avocat

Jean-François Copé © Benoît Deshayes/L'Internaute

Un parlementaire devenu avocat d'affaire peut-il être soupçonné de lobbying ? C'est la question que s'est posée la Commission sur les conflits d'intérêt, inquiète de l'attrait de nos députés pour le barreau. Il faut dire que les cas sont nombreux. Jean-François Copé, pointé du doigt par ses pairs, a par exemple dû cesser ses activités en novembre 2010 chez Gide Loyrette Nouet, un important cabinet comptant des entreprises publiques et des grands noms du CAC40 parmi ses clients. Il avait prêté serment en 2007.

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De fait, beaucoup de politiques usent d'une voie d'accès parallèle pour obtenir un certificat d'avocat. Un CV bien fourni suffit parfois pour convaincre le Conseil de l'ordre du Barreau de Paris ou d'ailleurs. Frédéric Lefebvre, Noël Mamère et Jean Glavany ont ainsi pu passer la robe, mais de justesse. D'autres plus facilement ou légitimement : Nicolas Sarkozy, Jean-Louis Borloo, Patrick Devedjian, Claude Goasguen, Arnaud Montebourg, André Vallini, Jean-Marie Bockel, Michèle Alliot-Marie, François Baroin, Christine Lagarde, Pierre Lellouche, Georges Tron... tous sont avocats. Hors des décideurs, Marine Le Pen, Rachida Dati, Corine Lepage, ou encore Dominique de Villepin le sont également.

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