La dernière pierre à l'édifice de François Hollande ne concerne pas non plus directement le gouvernement, mais le Parti socialiste. Pour avoir travaillé en étroite collaboration avec Lionel Jospin entre 1997 et 2002, en direct de Solférino, le candidat socialiste sait l'importance d'avoir un parti derrière soi, même quand on est au pouvoir. Et Martine Aubry l'a dit : elle ne rempilera pas. François Hollande a donc le choix. Harlem Désir, qui a déjà suppléé Aubry lors de la primaire, est favori. Mais il pourrait être concurrencé par Benoît Hamon, actuel porte-parole du PS, mais sans doute trop à gauche, Pierre Moscovici, carte maîtresse de Hollande qui connait parfaitement le parti, Jean-Marc Ayrault, le patron des députés socialistes, son fidèle lieutenant Bruno le Roux, Arnaud Montebourg, qui rêve de faire le "ménage", ou encore le strauss-kahnien Jean-Christophe Cambadélis, ouvertement candidat au poste de Premier secrétaire depuis déjà plusieurs mois.
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