Législatives : où y a-t-il des triangulaires ?
Trente-quatre, c'est moins que ce qui était attendu. Initialement, le chiffre montait à 46, mais le jeu des désistements a considérablement fait baisser le nombre des triangulaires, notamment dans les circonscriptions qui comptaient des "dissidences" PS et UMP. Quoi qu'il en soit, les triangulaires vont tout de même être l'une des grandes affaires de ce second tour des législatives. Certaines font d'ores et déjà polémique. Dans la 3e circonscription du Vaucluse, Catherine Arkilovitch, la candidate PS arrivée 3e derrière Marion Maréchal-Le Pen (FN) et Jean-Michel Ferrand (UMP) ne se désistera pas, malgré la demande de Martine Aubry. Un cas de figure qui pourrait bien faire gagner le Front national. Dans la 16e circonscription des Bouches-du-Rhône, le candidat UMP Roland Chassain compte lui se retirer d'une triangulaire annoncée le soir du 10 juin pour faire barrage au député PS sortant, Michel Vauzelle. Une stratégie qui fait déjà beaucoup parler et qui place la candidate FN Valérie Laupies en position de l'emporter. Il faudra attendre les résultats des élections législatives pour en connaître les conséquences.
Le FN devrait être présent dans 28 circonscriptions ce dimanche : Nîmes 1 et 2, Bagnols-sur-Cèze, Saint-Gilles, Draguignan, Hyères, La Seyne-sur-Mer, Toulon 2, Avignon, Carpentras nord, Béziers, Sète, Perpignan, Arles, Saint-Rémy de Provence, Gardanne, Marignane, Marseille 6, Beauvais-sud, Boulay-Saint-Avold, Sarrebourg-Château-Salins, Chateau-Thierry, Firminy, Compiègne nord, Meximieux-Lagnieux, Mulhouse nord, Monbéliard 2, Troyes-Bar-sur-Aude.
Six autres circonscriptions vont voir s'affronter 3 candidats au second tour, mais sans candidat FN où ce sont des dissidents qui jouent souvent le "troisième homme".