Ségolène Royal et ses collaboratrices

Ségolène Royal © Commission européenne

En 1999, Ségolène Royal poursuit son ascension politique. Après un passage à l'Environnement dans le gouvernement Bérégovoy, elle est, sous Jospin, ministre de l'Enseignement scolaire et relance le développement de Zones d'éducation prioritaires. Mais elle est alors visée par une plainte qui fait du bruit. Victime de la dissolution de 1997, Ségolène Royal avait dû alors licencier son personnel parlementaire. Lequel s'est retourné contre elle aux prud'hommes puis au pénal pour salaires non payés et "travail clandestin".


Dix ans de procédure

La plainte des deux anciennes collaboratrices est simple : après la dissolution, elles auraient continué à travailler gratuitement pour la réélection de Ségolène Royal aux législatives de 1997 et même plus tard, en juin et juillet 1997, alors que leur patronne était déjà au gouvernement. Poursuivie dans le même temps par deux profs qu'elle avait accusé de complicité de bizutage, la ministre est touchée avec une première condamnation en 1999 (pour seulement trois semaines de salaire), mais pas coulée. Elle conservera son portefeuille jusqu'en 2002. L'affaire, elle, va durer encore dix ans et débouchera sur une autre condamnation plus lourde, en avril 2008, en appel.

En 1999, Ségolène Royal poursuit son ascension politique. Après un passage à l'Environnement dans le gouvernement Bérégovoy, elle est, sous Jospin, ministre de l'Enseignement scolaire et relance le développement de Zones d'éducation prioritaires. Mais elle est alors visée par une plainte qui fait du bruit. Victime de la dissolution de 1997, Ségolène Royal avait dû alors licencier son personnel parlementaire. Lequel s'est retourné contre elle aux prud'hommes puis au pénal pour salaires non payés et "travail clandestin".Dix ans de procédure La plainte des deux anciennes collaboratrices est simple : après la dissolution, elles auraient continué à travailler gratuitement pour la réélection de Ségolène Royal aux législatives de 1997 et même plus tard, en juin et juillet 1997, alors que leur patronne était déjà au gouvernement. Poursuivie dans le même temps par deux profs qu'elle avait accusé de complicité de bizutage, la ministre est touchée avec une première condamnation en 1999 (pour seulement trois semaines de salaire), mais pas coulée. Elle conservera son portefeuille jusqu'en 2002. L'affaire, elle, va durer encore dix ans et débouchera sur une autre condamnation plus lourde, en avril 2008, en appel.
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