"Inexistant". C'est le mot à la mode aujourd'hui pour parler de Bernard Kouchner. Celui qui depuis 2007 symbolise l'ouverture et agace les parlementaires UMP ne serait plus qu'une ombre au quai d'Orsay. Critiqué par ses prédécesseurs (Juppé et Védrine) et par les diplomates pour son apathie, il fait face à la baisse des moyens d'actions du ministère et est accusé du pire pour un ministre des Affaires étrangères : avoir fait perdre à la France sa grandeur pour la transformer en "nain" diplomatique. Sa loi adoptée en juillet et créant un "Institut français" pour l'action culturelle à l'étranger n'y fait rien. Bernard Kouchner serait déjà sous la coupe des Claude Guéant, Henri Guaino et Jean-David Levitte très actifs à l'Elysée. Celui qui a failli démissionner lors de la polémique sur les Roms pourrait donc bien quitter le gouvernement à l'automne. A son corps défendant cette fois.
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