Qu'importe, finalement, l'épilogue de l'affaire Bettencourt. Sans cesse ébranlé par de nouvelles révélations, c'est d'abord médiatiquement et politiquement qu'Eric Woerth est, à tort ou à raison, discrédité. Le ministre du Travail, maître d'oeuvre de la réforme des retraites, a d'ailleurs déjà été obligé de se mettre en retrait à la rentrée, laissant François Fillon monter au front à sa place. Si Nicolas Sarkozy affiche un soutien inébranlable à son ministre, victime selon lui d'un "lynchage", la question de son remplacement sera majeure au moment du remaniement. Remaniement qui devrait d'ailleurs avoir lieu plus tard que prévu, après l'examen du texte sur les retraites à l'Assemblée. Un moment où il sera sans doute plus facile de se séparer du ministre du Travail.
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