Ce qu'il faut retenir du scrutin, remaniement évoqué

Ce qu'il faut retenir du scrutin, remaniement évoqué Le verdict a été délivré par le ministère de l'Intérieur. La victoire de la droite et du centre est très claire. Le FN, qui ne gagne aucun département, peut être déçu de son résultat. Le PS et la gauche sont laminés.

[Mis à jour le 31 mars 2015 à 19h07] Voici le résultat officiel, livré par le ministère de l'Intérieur ce lundi 30 mars : UMP-UDI et union de la droite à 37,59 %, PS, alliés et union de la gauche à 25,49 %, FN à 22,23 %, "divers droite" à 6,92 %, "divers gauche" à 4,48 %, Front de gauche, Parti de gauche et communistes à 1,99 %. La nouvelle composition des départements est celle-ci selon l'AFP : la droite détient désormais 67 départements, la gauche détient 34 départements, le FN n'en possède toujours aucun. 28 départements sont passés de gauche à droite lors des élections soit environ la moitié de ceux qu'elle remettait en jeu et la tendance nationale s'est totalement inversée : la gauche, qui détenait 60% des départements avant l'élection, en détient moins de 40 aujourd'hui alors que la droite dépasse désormais largement les 60 départements. Autre donnée intéressante selon l'institut CSA (pour BFM TV) : la droite détient environ 55 % des élus dans les conseils départementaux. La victoire de la droite et du centre est donc éclatante et la défaite de la gauche très sévère à quelques mois seulement des régionales.

Les résultats des élections départementales sont en ligne en direct sur Linternaute.com.

Dernières infos - Départementales 2015

Les 5 infos de la journée du 31 mars 2015 à 19h.

5 - Manuel Valls et Nicolas Sarkozy ne sont pas les seuls à haranguer leurs troupes. RTL révèle que Martine Aubry va elle aussi tenir une réunion à Lille autour de ses proches pour tirer les leçons du scrutin et préparer le congrès de Poitiers en juin. Le département du Nord, dirigé par la gauche depuis 1998, passe à droite. A 18h30, la maire de Lille convie ses soutiens à l'Assemblée nationale, soit quelques heures après le Premier ministre. Il est question d'une dizaine de députés, des frondeurs pour la majorité, mais aussi des élus du département. L'enjeu de cette réunion et de ce qui va suivre de ce côté-ci de l'échiquier de la gauche : savoir si Martine Aubry osera signer une motion concurrente de la motion de Manuel Vals au congrès du Parti socialiste qui s'annonce très très tendu.

4 - Nicolas Sarkozy, qui a décidé lui aussi de parler aux députés UMP a défendu sa ligne dans les premiers mots de son discours. A ceux qui soulignent que c'est l'alliance avec l'UDI et le MoDem qui a permis à la droite de gagner, le patron de l'UMP affirme que "le message de nos électeurs est de faire une opposition frontale". Un message clairement adressé à Alain Juppé qui a souligné pour sa part que la victoire de dimanche était celle de l'alliance avec le centre. En creux, ce sont les grands positionnements de la primaire UMP en 2016 qui émergent entre un Sarkozy proche du noyau dur des militants et toujours attaché à une ligne droitière et un Juppé dont la candidature séduirait jusqu'à François Bayrou et qui cible un électorat de droite et du centre plus large.

3 - Manuel Valls est arrivé il y a quelques minutes à la réunion du groupe PS à l'Assemblée nationale. On rappelle que le Premier ministre a annulé un déplacement à Francfort aujourd'hui, où il devait se rendre à la BCE, pour aller parler aux députés de la majorité, qui tangue depuis la défaite. Certains élus pronostiquaient une explication cordiale, mais franche entre les frondeurs, qui attribuent la défaite à la ligne sociale-libérale et d'austérité du chef de gouvernement.

2 - C'est comme la réplique de la bergère au berger. Alors que Manuel Valls évoque un retour des écolos dans son équipe, Cécile Duflot a donné un entretien au Monde où elle attaque le Premier ministre estimant que le "logiciel de Manuel Valls est périmé". "Aujourd’hui, on ne demande pas aux partenaires de se rassembler, mais de s’aligner" déclare l'ancienne patronne d'EELV et ancienne ministre, qui critique "l'entêtement" de Manuel Valls quand il déclare ne pas vouloir changer de ligne. Elle fustige aussi ceux dans son parti (Placé, Pompilli, de Rugy) qui veulent entrer au gouvernement et menacent de rupture chez les Verts. "Quand on veut se rassembler et qu’on parle de scission, il y a quelque chose de contradictoire."

1 - Reprise de notre direct avec les principales infos de la journée heure par heure. Ce matin, Manuel Valls était l'invité de BFMTV et RMC. Le Premier ministre a écarté d'emblée toute idée de démission après la débâcle des départementales, parlant d'un échac collectif. Alors que PS et EELV ont entamé un travail commun (voir les infos d'hier), le Premier ministre a indiqué que si un nouveau "pacte" était noué entre les deux partis, le retour des écologistes au gouvernement était envisageable. Un remaniement pourrait donc avoir lieu dans les prochains jours, même si ce dernier reste incertain et limité s'il se concrétise.

Le direct de la journée du 30 mars

Le point à 19h (FIN DU DIRECT) - : La journée du lundi 30 mars 2015 a été marquée par de très fortes turbulences à gauche où la ligne de Manuel Valls est remise en cause par plusieurs ténors, dont Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault. Les appels à l'inflexion de la politique sociale-libérale du gouvernement se sont multipliés depuis hier soir, après une défaite cinglante pour la majorité. De son côté, le PS a tenté de renouer avec les écologistes, qui demandent eux aussi des gages avant de saisir cette main tendue. L'idée d'un remaniement est bien évidemment dans les esprits, mais le gouvernement reste pour l'instant fidèle au discours de Manuel Valls hier soir : "ce n'est pas l'urgence du moment". Ne rien changer, comme semblent l'envisager l'Elysée et Matignon, apparait cependant difficile, compte tenu de la pression qui s'accroit sur le couple exécutif. La preuve : Manuel Valls, qui devait se rendre à la BCE demain en Allemagne, a décidé de reporter ce rendez-vous et s'exprimera devant les députés PS pour tenter de resserer les rangs.

A droite aussi quelques tensions sont observées. Les yeux se braquent ce soir vers l'Essonne, où la nouvelle majorité de droite semble se déchirer sur le cas de Georges Tron. L'ancien ministre, maire de Draveil, était apparu comme le chef de file du parti lors de la campagne. Mais après avoir terrassé le président PS sortant Jérôme Guedj, il semble ne pas faire l'unanimité dans son propre camp qui l'a désavoué aujourd'hui en rejetant sa candidature à la présidence du département. Georges Tron, visé dans une affaire de viols présummés (la fameuse affaire des "pieds" ou de la "réflexologie"), a probablement été victime de ses ennuis judiciaires. Il a indiqué qu'il se présenterait tout de même à la présidence du département et laisse entendre qu'il pourrait claquer la porte de l'UMP.

Enfin, pour le Front national, à la défaite d'hier (aucun département ne passe sous pavillon bleu-marine) s'ajoute le retour sur le devant de la scène d'une affaire embarrassante. On a en effet appris aujourd'hui que le parquet de Paris avait ouvert une enquête mardi sur une vingtaine d'emplois d'assistants parlementaires, rémunérés par le Parlement européen, mais qui ne seraient en réalité dédiés qu'au FN.

18h46 - De son côté, Emmanuelle Cosse, la secrétaire nationale d'EELV, a demandé des gages au gouvernement. Un son de cloche un brin différent de celui de Cambadélis. "On ne peut pas continuer sur le discours ''rien ne change"", a déclaré la patronne des Verts après l'entretien mentionné plus bas, estimant qu'un dialogue "ça se construit" et qu'en plus des "léments de dialogue", il fallait aussi "des actes" de la part de l'exécutif.

18h30 - La gauche va-t-elle tirer les leçons de la division ? Le patron des socialistes Jean-Christophe Cambadélis a indiqué que "le dialogue était renoué entre le Parti socialiste et Europe Écologie-les Verts". Le premier secrétaire du PS a rencontré les cadres d'EELV en vue de dégager des "pistes" pour que "l'unité se construise". Des "groupes de travail" ont été mis en place sur plusieurs thématiques comme l'économie, l'écologie, mais aussi les élections et la montée du front national a indiqué le patrojn du PS. On ne sait pas en revanche si un groupe de travail a été formé pour travailler à un éventuel remaniement avec un retour des verts au gouvernement...

17h52 - Georges Tron ne digère pas d'avoir été écarté par les élus UMP pour briguer la présidence de l'assemblée de l'Essonne. L'ancien ministre, mis en examen dans une affaire de viols, a déclaré qu'il serait malgré tout dans la course pour prendre la tête du département. "Je serai candidat à la présidence", a-t-il indiqué, ce qui fait de lui un "dissident" de l'UMp face au candidat investi François Durovray. Georges Tron, maire de Draveil prends au passage ses distances avec l'UMP locale puisqu'il compte "démissionner de la présidence de l'UMP dans le département de l'Essonne" pour être "libre de son expression".

16h48 - Nous venons de calculer le nombre de sièges pour chacune des nuances politiques à partir des résultats des élections départementales définitifs. Selon nos agrégats, l'addition de l'UMP, de l'UDI et des candidats "Union de la droite" représente 1956 sièges au total (1376 pour "l'Union de la droite", correspondant aux binômes UMP-UDI, 494 pour l'UMP seule et 86 pour l'UDI seule). Le PS et ses alliés (PRG et Union de la gauche) prennent 1248 sièges au total (808 pour le PS seul, 410 pour les candidats "Union de la gauche" et 30 pour les radicaux de gauche). Suit la nuance "divers droite" qui obtient 438 élus, la nuance "divers gauche" qui gagne 234 sièges et les nuances Front de gauche et communiste qui réunissent à elles deux 108 sièges. Le FN obtient comme indiqué 62 sièges. EELV dispose de deux élus en son nom propre, mais ceratins sont comptés dans les "divers gauche", notamment quand ils étaient associés en binômes avec le Front de gauche.

16h05 - A peine sa défaite aux départementales digérée, le Front national voit ressurgir une affaire qui pourrait l'embarrasser dans les prochains mois. Le parquet de Paris a ordonné une enquête préliminaire visant le parti de Marine Le Pen pour abus de confiance. Cette enquête concerne entre une vingtaine et une trentaine d'assistants parlementaires, salariés par les eurodéputés FN à Bruxelle et Strasbourg. Le Parlement européen avait ciblé ces assistants, payés par Bruxelles, mais qui travailleraient "exclusivement" en France, pour le Front national. L’office européen anti-fraude (OLAF), a déjà été saisi.

15h16 - Selon l'AFP, le chef de file de l'UMP Georges Tron ne sera pas président de l'Essonne alors même que la droite à râvi le département à la gauche hier. L'ancien ministre, mis en cause dans une affaire de viols présumés débutant par des massages de pieds, n'a pas été désigné par ses pairs pour être candidat à la présidence du conseil départemental. L'affaire a certainement pesé dans la décision des élus UMP de rejeter sa candidature. Georges Tron avait plusieurs fois été visé par les attaques du PS et du président sortant Jérôme Guedj lors de la campagne.

14h28 - Manuel valls a de quoi s'inquiéter et vouloir reprendre ses troupes en main. Depuis hier soir, plusieurs voix s'élèvent chez les socialistes pour livrer une analyse différente de celle du Premier ministre. Quand Manuel Valls pointe les dispersions des voix de la gauche qui n'est pas partie unie - loin s'en faut - à ces départementales, Martine Aubry a quant à elle évoqué un vote de "protestation" contre la politique de gouvernement. L'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qu'on avait déjà senti remonté contre Manuel Valls dans une interview à Ouest-France avant l'élection, estime quant à lui que l'exécutif doit "tirer les leçons" de cette défaite. Présent dans de nombreux médias depuis hier soir, l'ancien ministre Benoît Hamon pointe lui aussi la ligne gouvernementale. Alors que le congrès du PS se profile (en juin à Poitiers) on se demande en revanche sur quelle ligne de ce trio le PS peut bien se rassembler.

14h23 - Ca tangue à gauche et au Parti socialiste après la "fessée" reçue hier. Les frondeurs, qui ont diffusé un message réclamant en substance un changement de cap du gouvernement, remettent la pression sur le Premier ministre qui a pourtant assuré qu'il ne changerait rien après les élections. Le chef du gouvernement prend pourtant ces turbulences au sérieux. On apprend que Manuel Valls a annulé son déplacement en Allemagne, programmé demain. Il devrait à la place prendre la parole devant les députés PS pour tenter de ressouder une majorité déjà fragile et qui pourrait littéralement exploser après cette cuisante défaite.

13h40 - Une plainte a été déposée par un candidat frontiste du Tarn-et-Garonne, Daniel Ackermann, qui a vu son domicile taggé par des croix gammées dans la nuit de samedi à dimanche. La clôture et le portail de sa maison ont été visés. L'intéressé s'atait qualifié pour une triangulaire mais n'a pas été élu ce dimanche.

12h32 - Le Lab d'Europe 1 s'est amusé à calculer le nombre de passages des personnalités politiques sur les plateaux de télévision hier soir. Et le meilleur "squatteur d'antenne de la soirée" est en réalité une squatteuse, puisque Marion Maréchal-Le Pen, la jeune députée FN du Vaucluse qui a fait preuve d'ubiquité pour tenter de passer sur toutes les chaînes (duplex compris) hier soir. Elle arrive ex-aequo avec un autre cadre du FN, Nicolas Bay et les deux stars du Fn sont suivis de près par l'incontournable Florian Philippot, l'écologiste proche du gouvernement Jean-Vincent Placé et enfin Bruno Le Maire, personnalité de droite la plus "visible" hier.

12h10 - Comment Manuel Valls va-t-il réagir ? Le Premier ministre est depuis hier soir la cible de toutes les critiques, provenant de la droite comme de la gauche, des frondeurs aux Mélenchonistes. Le locataire de Matignon a déjà expliqué qu'il ne changerait pas de cap, qu'il ne démissionnerait pas et qu'il n'envisageait pas de remaniement. Pour autant, une rencontre avec les principaux cadres des Verts est prévue cet après-midi.

11h56 - Gros dégâts financiers au Parti socialiste ? Les conseillers départementaux versent au PS une partie de leur indemnité, parfois jusqu'à 2000 euros par an, a calculé Le Figaro, qui indique que la perte pour les instances du parti est évaluée à 2 millions d'euros.

11h46 - Parmi les quelques motifs de satisfaction pour le PS - il y a en peu -, l'élection des 3 membres du gouvernement élus dans leurs cantons. Patrick Kanner, Ségolène Neuville et André Vallini se sont tous imposés au second tour.

11h39 - Le ministère de l'Intérieur donne des chiffres plus précis. Le Front national a gagné exactement 31 cantons, le parti de Marine Le Pen a donc 62 élus. Avant les élections, le FN visait une centaine de conseillers départementaux.

10h55 - Victoire de Nicolas Sarkozy ou pas ? Les lieutenants de l'UMP ne s'empressent pas d'attribuer la victoire électorale au président de l'UMP. Pourtant, pour Brice Hortefeux, un proche de l'ancien chef de l'Etat, interrogé ce matin sur LCI, les bons résultats sont "dus à l'engagement personnel de Nicolas Sarkozy".

10h46 - Thierry Mandon, secrétaire d'Etat à la réforme de l'Etat, assume la défaite : "On n'est pas idiot, on sait qu'on a pris une fessée et qu'il y a quelques corrections à faire" a-t-il déclaré sur BFMTV.

10h40 - Les départements sans majorité absolue sont les suivants : l'Aisne, le Gard, le Tarn-et-Garonne et le Pas-de-Calais et le Vaucluse. Dans ce dernier départements, la droite a 12 élus, la gauche 12 élus, l'extrême droite (FN et Ligue du Sud) 10. Les négociations du troisième tour vont être tendues.

10h30 - Rappelons que le "troisième tour" de l'élection aura lieu jeudi, avec l'élection du président du conseil départemental. Dans les départements où il n'y a pas de majorité absolue, c'est le parti arrivé en tête qui a l'avantage, sauf pour le FN, qui aurait besoin de voix d'élus de gauche ou de droite pour être désigné.

10h15 - Une projection CSA donne le nombre de cantons remportés par chaque bloc politique pour la métropole : la droite s'emparerait de 1 137 à 1 157 cantons (sur 2 054), contre 776 à 796 à la gauche.

EN VIDEO - Première analyse de TNS Sofres :

""Les départementales, pas une répétition pour 2017", selon TNS Sofres"

EN VIDEO - La réaction du président de l'UMP :

"Départementales : "Le désaveu à l'égard du pouvoir est sans appel", réagit Sarkozy"

Les infos essentielles de la soirée du 2e tour

00h12 - Jean-Marc Ayrault sur Twitter : "Heureux que la Loire-Atlantique reste à gauche dans ce contexte de défaite pour la majorité qui devra en tirer les leçons". Un message évidemment adressé à Manuel Valls.

00h10 - Le ministère de l'Intérieur donne le nombre de sièges pourvus à cette heure : Sur 1024 sièges pourvus : 1055 UMP, 929 PS, 894 DVD, 362 UDI, 387 DVG, 62 FN.

00h04 - Dans l'Aisne, la droite sort finalement victorieuse. Elle remporte 18 sièges (UDI 2, UMP 2, UD 14), la gauche 16 et le FN 8.

00h01 - Dans les Yvelines, résultat définitif : UMP-UDI à 60,86%, PS et alliés : 19,71%, FN à 11,85%,  DVD à 7,58%. En sièges : 26 UMP, 9 DVD, 7 UDI.

23h58 - Dans la Haute-Garonne, la gauche s'impose. Sur 98,66 % des inscrits le résultat est le suivant : PS et alliés à 52,85%, UMP-UDI à 18,85%, FN à 15,92%, DVD à 10,35%, DVG à 2,03%.

23h54 - Dans les Yvelines, sur 79,56 % des inscrits, les résultats sont les suivants : UMP-UDI à 58,93%, PS et alliés à 20,66%, FN à 12,73%, DVD à 7,68%

23h51 - Dans le Val-d’Oise, le résultat définitif a été donné par le ministère de l'Intérieur : UMP-UDI à 55,38%, FN à 24,18%, PS à 20,44%.

23h47 - Sans surprise, les deux départements alsaciens restent à droite. Le nombre d'élus socialistes diminuent dans les deux conseils départementaux de la région.

23h41 - Dans le Vaucluse, le scrutin est extrêmement serré. Gauche et droite sont à égalité avec 12 sièges chacun. 6 élus FN et 4 élus Ligue du Sud complète le conseil départemental.

23h37 - Le président du Sénat, Gérard Larcher, y va aussi de son commentaire : "Une autre politique est indispensable pour retrouver le chemin de la croissance, de l'emploi et de la confiance".

23h32 - Dans le Vaucluse, le FN ne s'impose que dans 3 cantons sur les 17 que compte le département. Le parti de Marine Le Pen visait avant les élections 9 cantons (BFM TV).

23h27 - Jean-Paul Huchon se déclare "déterminé" à ce que sa région "reste unie" après la défaite de la gauche aux élections départementales, indique Le Figaro. Le président de la région Ile-de-France joue gros à la fin de l'année.

23h23 - Christine Boutin l'emporte quant à elle, dans son canton de Rambouillet, face au FN, avec 67,3% des voix.

23h21 - Les résultats à Marseille s'affinent. L'UMP/UDI a remporté 6 des 12 cantons. Sur les 6 restants, 2 vont au PS et à 4 à Force du 13. Le Front National n'a remporté aucun canton, selon les données de La Provence.

23h19 - De nouveaux résultats actualisés pour le département des Hauts-de-Seine. Sur 84,73 % des inscrits : UMP-UDI à 56,96%, PS et alliés à 31,50%, FG à 6,84%, DVD à 3,54%, FN à 1,16% (ministère de l'Intérieur).

23h16 - Si l'on fait le point, la droite a conquis 27 départements gouvernés jusque-là par la gauche.

23h12 - "La gauche tombe parce qu’elle est divisée" estime Benoît Hamon sur BFM TV. L'ancien ministre de Manuel Valls vise à demi-mots le Premier ministre.

23h10 - "Nous avons besoin d’un projet pour rassembler la gauche et les écologistes" estime Claude Bartolone, le président PS de l'Assemblée nationale, sur BFMTV. "Même si cette défaite est difficile à vivre, nous avons connu pire".

23h04 - Voici les résultats définitifs dans l'Hérault (ministère de l'Intérieur) : PS 16 sièges, DVG 8 sièges, FN 6 sièges, UMP 5 sièges, DVD 2 sièges, UDI 1 sièges, PCF 1 siège, PG 1 siège.

23h03 - Qui est responsable de la défaite de la gauche ? La désunion aura coûté très cher au PS, aux écologistes et au Front de gauche. "Mélenchon, il est très bien, mais il faut qu’il sorte de son repli identitaire" déclare jean-Vincent Placé sur BFMTV.

22h58 - Mayotte est passée de gauche à droite ce dimanche soir, avec 11 cantons gagnés par l'union de la droite.

22h54 -Dans le département de Saône-et-Loire, voic les chiffres définitifs du ministère de l'Intérieur : UMP-UDI à 40,28%, PS et alliés à 34,08%, FN à 15,62%, DVD à 5,16%, DVG à 3,13 %, FG à 1,73%.

22h51 - A gauche, les perdants n'hésitent pas à s'en prendre à Manuel Valls. Jean-Noël Guérini, dit "assumer" sa défaite. "Mais je regrette les dégâts de la politique gouvernementale qui sont à l'origine d'une débâcle pour la gauche au plan national" rajoute-t-il. Jean-Noël Guérini perd la présidence du département, mais a été élu dans son canton.

22h48 - Martine Aubry tacle Manuel Valls. Elle voit dans les résultats de ce soir un "vote de protestation par rapport à la politique nationale" cela "mérite une analyse".

22h40 - Le département du Pas-de-Calais reste à gauche. Rappelons que le Nord a basculé à droite.

22h38 - Dans le département du Var, le résultat partiel donné par le ministère de l'Intérieur est le suivant, sur 98,69 % des inscrits : UMP-UDI à 52,20%, FN à 43,36%, PS et alliés à 4,14%.

22h34 - Ça y est, c'est désormais certain : les Bouches-du-Rhône passent à droite. La Provence explique que la droite est asurée d'avoir une majorité absolue. La prochaine président du conseil départementale sera Martine Vassal.

22h31 - "Ces élections départementales sont une répétition de ce qui risque de se passer en 2017" a déclaré Jérôme Guedj sur BFM TV, qui perd son département. C'est la droite qui dirigera pour l'Essone pour les 6 prochaines années.

22h27 - Les résultats continuent de s'affiner département par département : Dans l'Essonne, sur 26,90% des inscrits : UMP-UDI à 48,08%, PS et alliés à 34,04%, FN à 13,33%, DVD à 4,55%.

22h25 - Dans le Val-d’Oise, sur 23,86 % des inscrits, les résultats sont les suivants : UMP-UDI à 51,07%, FN à 32,12%, PS à 16,82%

22h22 - La Seine-Saint-Denis reste à gauche, de justesse, avec 12 cantons sur les 21 du départements.

22h20 - "Une droite et un centre unis, c’est un motif d’espérance pour les Français" explique Nathalie Koscisuko-Morizet sur BFM TV. "Les Français ne veulent plus des socialistes".

"Départementales : des résultats en trompe l'oeil pour le FN"

22h17 - Dans les Alpes-Maritimes, le résultat sur 36,48 % des inscrits est le suivant : UMP-UDI à 52,51%, FN à 37,98%, PCF à 6,50%

22h15 - En Indre-et-Loire, voici les résultats agglomérés sur 99,28 % des inscrits : UMP-UDI à 52,58%, PS et alliés à 32,59%, FN à 14,83%

22h13 - Dans le département de l'Hérault, sur 84,56 % des inscrits, le Front national est largement en tête en nombre de voix : FN à 38,25%, PS et alliés à 26,13%, UMP-UDi à 20,96%, DVG à 10,24%

22h10 - Voici les résultats en Haute-Garonne, sur 54,17 % des inscrits : PS et alliés : 52,31%, FN à 23,35%, DVD à 12,57%, UMP-UDI à 9,41%, DVG à 2,36%.

22h08 - En Bretagne, le conseil général du Finistère est désormais composé de 28 sièges à gauche et 24 à droite, selon les informations de France Bleue Armorique.

22h04 - La Loire-Atlantique reste à gauche selon la maire de nantes, Johanna Rolland (France Bleu Loire Océan). Tous les cantons de Nantes ont été gagnés par la gauche.

22h02 - Le Val-de-Marne reste communiste ce soir, selon le cabinet du président du conseil général. Le PCF obtiendrait 14 cantons sur 25, mais les communistes a en revanche perdu l'Allier.

22h00 - Dans le département de la Loire-Atlantique, résultat partiel sur 88,89 % des inscrits : UMP-UDI à 50,53%, PS et alliés à 33,67, DVG à 13,57%, FN à 2,23%. Il s'agit d'une moyenne sur le département.

21h57 - Dans le département du Nord, résultat partiel sur 92,13 % des inscrits : UMP-UDI à 39,46%, FN à 37,22%, PS et alliés à 15,17%, FG et PCF à 5,61% (chiffres du ministère de l'Intérieur).

21h55 - Bernadette Chirac sort victorieuse du scrutin dans son canton. "Je ressens beaucoup de joie et beaucoup de fierté" dit-elle ce soir.

21h53 - Jean-Marie Le Pen s'est aussi exprimé sur BFMTV : "Nous avons consolidé notre victoire, alors que nous avons remporté une victoire au 1er tour. [...] Cela prépare les élections prochaines, croyez-moi nous allons en entendre parler".

21h50 - Les frondeurs mettent la pression sur Manuel Valls. "Il faut appeler un chat, un chat et une défaite, une défaite" dit Christain Peul sur BFMTV. "Quelque chose s'est cassé" dit Jérôme Guedj.

21h42 - Dans le département de l'Isère, le résultat partiel est le suivant, sur 68,56 % des inscrits : UMP-UDI à 45,15%, FN à 26,85%, PS et alliés à 23,47%.

21h38 - François Bayrou, interrogé sur BFM TV, refuse d'accorder cette victoire à Nicolas Sarkozy : "Je pense que ce qui a assuré la victoire c’est un rassemblement large. [...] On ne changera pas la situation politique du pays uniquement sur des affrontements politiques".

21h35 - Dans l'Isère, le résultat partiel sur 68,56 % des inscrits est le suivant : UMP-UDI à 45,15%, FN à 26,85%, PS et alliés à 23,47%.

21h33 - Dans le département de l'Oise, sur 79,93 % des inscrits, voici les résultats partiels : FN à 42,79%, UMP-UDI à 40,91%, PS et alliés à 10,85%, DVG à 5,45%. Le FN n'aura pas de majorité absolue.

21h30 - Autre prétendant à la présidentielle de 2017 à droite, Bruno Le Maire s'exprime sur BFM TV : "La politique menée par le gouvernement va dans le mur", "Il y a une volonté de renouveau chez les Français".

21h27 - Dans les Bouches-du-Rhône, les premiers dépouillements donnent la droite conduite par Martine Vassal devant. Elle pourrait l'emporter dans 10 cantons sur 17.

21h24 - Dans l'Hérault, le FN remporte l'élection dans 3 cantons, à Béziers 1, 2 et 3. La commune est géré par l'extrême droite depuis mars dernier.

21h21 - Marion Maréchal-Le Pen se dit "déçue" sur BFM TV. Elle regrette le "front républicain" de "l'UMPS" et l'investissement "scandaleux" du Premier ministre dans la campagne.

21h17 - Dans le département de Meurthe-et-Moselle, sur 82,73 % des inscrits, voici les résultats : FN à 33,7%, PS et alliés à 28,57%, UMP-UDI à 26,29%, DVG à 5,84% (ministère de l'Intérieur).

21h13 - Tous les journalistes sont chassés de la permanence de Jean-Noël Guérini à Marseille, annonce La Provence. La presse n'a pas droit d'entrée, il semblerait que le président sortant n'ait pas envie de parler.

21h11 - Le Front national devrait avoir une centaine de conseillers départementaux sur l'ensemble de la France, sur les 4000 élus aujourd'hui.

"Départementales : "J'ai entendu le message des Français" déclare Valls"

21h07 - Dans l'Aisne, le Front national ne s'impose que dans 5 cantons. La droite est première dans le département.

21h03 - Marion Maréchal-Le Pen s'exprime dans le Vaucluse. Dans ce département "nous somme le premier parti en nombre de voix". La jeune député sait que sans majorité absolue, le FN ne devrait pas gouverner le Vaucluse, puisqu'il ne devrait pas trouver d'alliance avec un autre parti.

21h00 - Alain Juppé a fait sa propre déclaration. "Il faut répondre à la profonde aspiration des Français", mais prend acte avec regret de la victoire de la gauche dans le département de la Gironde.

20h57 - En Seine-et-Marne, sur 80,24 % des inscrits : UMP-UDI à 51,01%, FN à 34,06%, PS à 11,80%

20h56 -  Dans les Pyrénées-Orientales, sur 94,21 % des inscrits : FN à 34,55%, UMP-UDI à 27,10%, PS et alliés à 27,08%, DVD à 6,53% (ministère)

20h54 - Dans le département du Doubs, sur 95,62 % des inscrits : UMP-UDI à 34,77%, PS et alliés à 30,51%, FN à 25,28% (chiffres du ministère de l'Intérieur).

20h52 - "Les Français attendent des changements. Ils ont désavoué le parti socialiste" estime Laurent Wauquiez, le numéro 3 de l'UMP, sur BFM TV.

20h48 - L'une des phrases de la soirée a été prononcée par Marine Le Pen, déjà très commentée sur les réseaux sociaux. La présidente du FN a pris soin de dire qu'elle n'appelait pas Manuel Valls à démissionner, car "si les hommes d’Etat partent avec honneur, les petits politiciens médiocres, eux, s’accrochent".

20h45 - Le recul de la gauche est historique dans les départements français. Manuel Valls a toutefois assuré que le cap de la politique économique du gouvernement ne serait pas modifié.

20h40 - Dans le Gard, le premier résultat partiel du ministère de l'Intérieur sur 68,01% des inscrits donne le FN à 41,4%, l'UMP-UDI à 25,6%, PS et alliés à 16,64%, DVG à 7,53%.

20h37 - Voilà qui peut paraître incroyable : malgré les cirsconstances, la Lozère passerait à gauche alors qu’elle était à droite depuis de 70 ans, selon France 2.

20h35 - La ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem s'est exprimée sur France 2 : "On a terriblement pâti de nos désunions. La vérité est que nous avons résisté. Je veux avoir une pensée pour les conseillers généraux sortants, ce n’était pas leur élection".

20h32 - Dans le Vaucluse, Marion Maréchal Le Pen est attendue vers 21 heures avec Jean-Marie Le Pen.

20h30 - Jean-Luc Mélenchon accuse le coup, et parle du "risque de dislocation de notre pays". "Ne vous laissez pas embrigader par leurs discours sur le tripartisme, qui ignore nos 10% et l'abstention". "Ne renoncez-pas à l'amour de notre pays à de nos valeurs".

20h27 - Dans l’Aisne, visé par le FN ne sera pas géré par l'extrême droite. Les résultats partiels sur 67,51 % des inscrits sont les suivants : FN à 45,63%, PS et alliés à 25,46%, UMP-UDI à 24,68%.

20h26 - Marine Le Pen estime elle-aussi que le FN a gagné. "L'objectif approche arriver au pouvoir et rendre à la France sa liberté" déclare-t-elle. "La rélève patriote est aujourd’hui une immense espérance pour des milliers de français. [...] Je suis désormais à la tête du seul et unique parti d'opposition en France".

20h21 - Selon les dernières estimations, le FN ne devrait emporter aucun département.

20h20 - Rien n'est fait dans le Vaucluse. Le FN ne semble pas en mesure de s'imposer, puisque que le parti d'extrême droite n'aura pas de majorité absolue. C'est une déception pour le FN.

20h16 - Le patron de l'UMP savore sa victoire. "Le président la République a délibérément choisi d’ignorer les Français" dit-il, parlant du "déclin du pays dans lequel l'ont plongé 3 ans de socialisme".

20h13 - Nicolas Sarkozy s'exprime à son tour. "Jamais sous la Ve République, notre famille politique n'avait obtenu d'aussi bons résultats aux élections départementales". "Le désaveu est sans appel pour le pouvoir en place".

20h11 : Manuel Valls a tenu un grand discours depuis Matignon. Il assure que "les partis républicains" ont gagné ce soir, malgré le score "trop élevé de l'extrême droite".

20h08 : 1098 sièges ont déjà été attribués après le dépouillement de 22,21 millions d’inscrits, selon le ministère : 349 DVD, 247 UMP, 96 UDI, 129 DVG

20h05 - Voici les premières estimations du ministère de l'Intérieur : sur 20 millions d’inscrits : UMP-UDI à 33,97%, PS, alliés et union de la gauche à 22,66%, FN à 26,68%

20h04 - Si les chiffres vont bientôt s'affiner, la victoire est clairement du côté de la droite.

20h03 - Les premiers chiffres donne à la droite entre 66 et 70 départements. La gauche conserverait entre 27 et 31 départements. Le FN aurait entre 0 et 2 départements (CSA/BFM TV).

19h55 - Dans quelques minutes, toutes les estimations. Rappelons que si la droite gagne, il s'agira d'une victoire de l'UMP, mais aussi de l'UDI de Jean-Christophe Lagarde, qui s'est alliée avec le parti de Nicolas Sarkozy.

19h52 - Comment Alain Juppé va-t-il commenter la victoire de l'UMP et de Nicolas Sarkozy ? Selon BFM TV, il ne sait toujours pas s'il se rendra au bureau politique de l'UMP demain.

19h50 - Sur Twitter, #Radiolondres semblent confirmer les résultats qui se profilent pour le FN. Les estimations sont les mêmes que celles de la Libre belgique.

19h47 - Autre point chaud ce soir, le score de Jean-Noël Guérini, qui est en difficulté dans les Bouches-du-Rhône.

19h45 - A quoi doit s'attendre la gauche ? le pire scénario serait un retour aux scores de 1992 rappelle BFM où la gauche ne disposait que de 23 départements.

19h42 - Un nombre de  départements passés à droite est aussi en ligne sur le site de la Libre Belgique.

19h38 - Combien de départements FN ce soir ? Incroyable, mais le site de la Libre Belgique a déjà fait les comptes avant 20 heures.

19h35 - Le Premier ministre attend les résultats avec plusieurs cadres du Parti socialiste, dont certains frondeurs, indique BFM TV.

19h32 - Manuel Valls va avoir un agenda chargé dès demain. Il recevra demain après-midi les Verts, notamment pour parler de la volonté des écologistes de rejoindre le gouvernement à moyen-terme, selon BFM TV.

19h29 - Le Front national se prépare désormais au troisième tour de l'élection départementale. Marine Le Pen travaille à l'élaboration d'une "charte" pour ses élus, afin d'établir une ligne précise lors de l'élection des présidents de départements, jeudi prochain.

19h26 - Manuel Valls va-t-il s'allumer un cigare ce soir, comme dimanche dernier ? Le Premier ministre attend les résultats en compagnie d'une dizaine de ministres nous informe Le Figaro.

19h22 - Pour Le Figaro, la gauche serait en mesure de conserver le département de la Seine-Saint-Denis, grâce à l'accord trouvé au second tour entre tous les alliés. Rien n'est joué.

19h19 - France 3 Bretagne a déjà donné les résultats de la commune du Rheu en Ille-et-Vilaine.

19h15 - Pour François Hollande, une nouvelle défaite ce soir viendrait s'ajouter à toutes celles qui ont déjà eu lieu depuis son élection. La gauche a toujours perdu lors des scrutins dits "intermédiaire", excepté une législative partielle dans le Doubs.

19h11 - Parmi les points chauds, le département de la Corrèze est très observé. La droite a déjà remporté 4 cantons sur les 19 en jeu. La droite est arrivée en tête la semaine dernière dans tous les cantons, exceptés celui de Tulle, commune dont François Hollande était maire.

19h08 - Localement, des taux de participation très bas. C'est le cas à Fontaine par exemple, dans l'Isère, où la participation est à 35 % à 17 heures. En Seine-Saint-Denis, la participation à 17 heures n'était que de 25,24 %.

19h04 - Quels résultats pour la stratégie du "front républicain". Le Figaro indique que le président socialiste de l'Aisne anticipe déjà le score du Front national et appelle à une alliance UMP-PS pour gérer le département.

18h59 - Au siège de l'UMP, on s'attend manisfestement à passer une bonne soirée. Les militants sont les bienvenus ce soir au siège du parti, contrairement à la semaine dernière. Le parti socialiste n'a rien prévu pour les militants à Paris.

18h56 - La Provence indique qu'un huissier a été mandaté à Berre-l'Etang par le maire de la commune, pour vérifier qu'il n'y a pas de dysfonctionnement au bureau centralisateur du canton.

18h52 - Les socialistes "frondeurs" publieront un texte à l’adresse du gouvernement d’après iTélé intitulé "Election : Vive la gauche", qui rassemble les principaux frondeurs. Le texte, qui semble anticiper une grosse défaite de la gauche, demande un "nouveau contrat de gouvernement".

18h49 - Rappelons que le score du FN sera l'un des données clés de ce soir. Le Var est dans tous les radars des observateurs. C’est dans ce département que le FN a fait son meilleur score au 1er tour (dont Fréjus, un canton emporté dès le 1er tour).

18h46 - Alors que l'UMP n'a donné aucune consigne de votes, et s'en tient au "ni-ni", la fédération UMP du Gard a elle demandé à ses électeurs de voter PS plutôt que FN, selon les informations de la Provence.

18h43 - Donnée intéressante, selon La Provence, la participation pour la ville d'Istres est de 61 % soit tout de même 5,15 points de mieux qu'au premier tour.

18h40 - On s'amuse sur Twitter avec le hashtag #Radiolondres. Un internaute publie : "Rue de Solférino, une cellule d'aide psychologique a été mise en place. Alors que Rue de Vaugirard, c'est une cellule de dégrisement qui a été installée pour la soirée".

18h37 - L'abstention va-t-elle passer la barre des 50 % ? Oui pour le CSA qui la voit se fixer à 50,50 %, non pour Ipsos, qui estime qu'elle se fixera à 49,8 %

18h35 - Rappelons avant les résultats les chiffres du scrutin : on compte ce dimanche 1905 élections dont 277 triangulaires et 1614 duels.

18h32 - Nicolas Sarkozy est arrivé au siège de l'UMP vers 17h45, nous informe le Monde. Il est actuellement en réunion avec sa garde rapprochée, dont notamment Dominique Péchenard, son directeur de campagne avant qu'il ne reprenne la tête de l'UMP.

18h29 - Marine le Pen s'exprimera après Nicolas Sarkozy. Elle a décidé de s'exprimer à 20h25, depuis le siège de son parti.

18h27 - Au siège du PS, est prévue une soirée sans militant comme la semaine dernière, selon BFM TV. Officiellement, le parti socialiste considère qu'il n'est pas nécessiare de créer un événement parisien pour des élections locales (on ne vote pasd'ailleurs pas à Paris ce dimanche).

18h25 - Comme au premier tour, d'après les chiffres récupérés au ministère de l'Intérieur, l’Ile-de-France, la moitié est de Rhône-Alpes, les Bouches-du-Rhône, les deux Charentes et le Nord ont nettement moins voté que la moyenne nationale

18h23 - Pendant ce temps, le comédien et humoriste Jean Roucas dérape sur Twitter...

18h21 - Des informations plus précises nous parviennent du ministère de l'Intérieur. Voici le top 10 des départements où l’on a le moins voté : Seine-Saint-Denis, Yvelines, Hauts-de-Seine, Haute-Savoie, Val-de-Marne, Essonne, Val-d’Oise, Haut-Rhin, Ain, Nord.

18h19 - Nicolas Sarkozy s’exprimera sur les résultats à 20h15 (BFM TV)

18h17 - Comme au premier tour, l’Ile-de-France, la moitié est de Rhône-Alpes, les Bouches-du-Rhône, les deux Charentes et le Nord ont nettement moins voté que la moyenne nationale

18h15 - Ce que l'on sait avec certitude, c'est que le niveau de la participation  est plus faible que la semaine dernière. Dans certains départements, on a beaucoup voté. Voici le Top 10 des départements où l’on a le plus voté : Haute-Corse, Corrèze, Aude, Pyrénées-orientales, Landes, Côtes-d’Armor, Tarn, Lozère, Vaucluse, Lot-et-Garonne.