Elections 2015 : une année électorale particulièrement riche

Les Français se rendent aux urnes pour la dernière fois cette année à la faveur de ces élections régionales. Mais ils ont voté à de nombreuses reprises en 2015, une année au calendrier électoral chargé et de ce fait, pleine d'enseignements.

Ces élections régionales constituent pour les différents parti un ultime test avant de se lancer dans la campagne pour la présidentielle. Mais ce n'est pas la première fois qu'ils se confrontent en 2015 au vote des électeurs. Les Français se sont déjà rendus aux urnes en mars pour élire leurs conseillers départementaux. Les élections intermédiaires sont en général défavorables au parti au pouvoir et celle-ci n'a pas fait exception à la règle. Le PS n'a réussi à conserver que 34 départements sur la soixantaine qu'il dirigeait.

Ce camouflet des élections départementales a profité à la droite et au centre qui ont réussi à faire basculer une trentaine de départements et, au final, à prendre le pouvoir sur 67 des territoires concernés par le vote. Le FN, qui avait pour ambition de remporter certaines élections notamment dans le Vaucluse et l'Aisne, a réussi à faire son entrée dans les assemblées départementales sans toutefois en gagner la présidence. Le parti frontiste espère cette fois transformer l'essai avec les élections régionales en Nord-Pas-de-Calais, Picardie et en PACA.

EN VIDEO - Tout savoir sur les élections régionales

L'année 2015 a également été marquée par un nombre important d'élection partielle : 37 villes ont vu arriver un nouveau maire, deux députés et quatre sénateurs ont été élus et enfin, une élection cantonale a été organisée. La législative partielle du Doubs de février a été particulièrement commentée du fait de la possibilité pour le FN d'arriver aux responsabilités. Sophie Montel, la candidate frontiste, était effectivement arrivée en tête du premier tour sans toutefois parvenir à remporter l'élection, battue par le candidat du PS aidé par le front républicain des électeurs de droite. Au Pontet, par contre, le candidat frontiste était arrivé en mai à s'imposer dès le premier tour avec près de 60% des voix. Plus de dix villes ont ainsi une mairie dirigée par un maire FN. De quoi nourrir les espoirs de ce parti pour ces élections régionales. 

Crédit vignette : Alain Robert/Apercu/Sipa