Synthèse des points à retenir sur la régionale 2015
Le 2e tour des régionales est lancé, les électeurs ont jusqu'à 18h – ou 20h dans les grandes villes – pour se rendre dans leur bureau de vote exprimer leur voix. Ils choisiront ainsi leurs conseillers régionaux dans les 18 grands territoires dessinés par la réforme. Des conseillers régionaux qui auront un certain pouvoir en matière de développement économique, de transports, d'organisation des lycées ou encore de préservation de l'environnement. L'un des premiers chiffres commentés de ce 2e tour sera celui de l'abstention. Une remobilisation des électeurs pourrait en effet faire basculer le rapport de force dans certaines régions. Mais au-delà des enjeux locaux, c'est aussi l'avenir des principaux partis qui se joue avec ces résultats des régionales.
EN VIDEO - Comprendre les élections régionales en deux minutes
Au soir du 1er tour, le PS était en tête dans trois régions et a choisi de se retirer dans deux autres afin d'éviter une victoire du FN. Son ambition est maintenant de surprendre au 2e tour en remportant plus de régions que les projections ne lui en concèdent. Ce qui insufflerait une dynamique favorable au PS – et à François Hollande – à un an et demi de la présidentielle. Mais en premier lieu, ce sont les résultats du FN qui seront observés. Au 1er tour, le parti de Marine Le Pen a réussi à dépasser son record historique et à se placer en tête des suffrages au niveau national avec 27,73%. Pour le parti frontiste, l'enjeu est de remporter plusieurs régions afin de prouver, qu'au-delà des chiffres, il est capable de gagner malgré le front républicain puis d'exercer le pouvoir avant la présidentielle.
Les Républicains devront, eux, tenter de limiter la casse au 2e tour. Le parti de Nicolas Sarkozy était parti confiant avant le scrutin, espérant remporter facilement plusieurs régions. A l'issue du 1er tour, les candidats de la droite et du centre se placent en tête dans seulement quatre régions. Une défaite au second tour entraînerait des fractures au sein du parti, d'autant que des voix discordantes se sont déjà faites entendre lors de cet entre-deux-tours. Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, a menacé de ne plus faire alliance avec LR après avoir été critiqué pour sa position en faveur de retraits de liste pour faire barrage au FN. Le devenir de la droite sera donc largement influencé par l'issue de ces élections régionales.
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