Candidats à la présidentielle : 11 candidats officiels et 50 recalés !

Candidats à la présidentielle : 11 candidats officiels et 50 recalés !

CANDIDAT PRESIDENTIELLE 2017 - Ils étaient plus d'une cinquantaine, ils ne son plus que onze. La liste des candidats à la présidentielle 2017 est désormais officielle. Découvrez leurs visages...

[Mis à jour le  20 mars 2017 à 17h49] Le Conseil constitutionnel a dévoilé samedi 18 mars la liste officielle des candidats à l'élection présidentielle 2017. 11 candidats sont parvenus à rassembler les 500 signatures d'élus nécessaires pour pouvoir prétendre à l'élection suprême. Mais au grand dam de Nicolas Dupont-Aignan et des autres "petits candidats", seulement cinq vont se retrouver ce lundi soir sur TF1. La première chaîne organise un débat entre Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, Benoît Hamon et François Fillon. Une première historique. Depuis 43 ans et le premier débat télévisé entre Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand, les confrontations ont toujours eu lieu entre les deux tours, jamais avant le premier. Le rendez-vous devrait aussi être déterminant puisqu'il devrait donner le véritable coup d'envoi de la campagne, à moins de cinq semaines du premier tour. Alors qui sont les cinq candidats à l'élection présidentielle 2017 ? Faites le point sur toutes les candidatures, des confirmées à celles qui ont échoué.

Les candidats avaient jusqu'au 17 mars 2017 pour transmettre leurs parrainages. Et beaucoup se sont cassé les dents. C'est pourquoi nous avons décidé de vous présenter dans ce diaporama les candidats officiels à la présidentielle 2017, ainsi que ceux qui voulaient candidater mais n'ont pu aller au bout. Parmi les premiers, ceux qui ont remporté la primaire de la droite (comme François Fillon) ou la primaire PS (comme Benoît Hamon), mais aussi d'autres qui sont parvenus à convaincre plus de 500 élus du bien fondé de leur démarché : Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Nicolas Dupont-Aignan, Nathalie Arthaud, François Asselineau ainsi que trois candidats - Philippe Poutou, Jean Lassalle et Jacques Cheminade - qui se sont qualifiés in extremis. Pour ces onze candidats, la répartition des "parrains" respectait notamment des critères de diversité géographique.

Parmi un vivier d'environ 42 000 élus, le candidat de droite François Fillon avait samedi, lors du dernier décompte, obtenu 3635 signatures, profitant malgré ses démêlés judiciaires du solide réseau de soutien des Républicains. Derrière venaient le socialiste Benoît Hamon (2039), l'ex-ministre de l'Economie Emmanuel Macron (1829) et le candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon (805). Surprise : au nombre de parrainages, Jean Lassalle (708) a finalement devancé le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan (707), Nathalie Arthaud pour Lutte ouvrière (637) et même la présidente du Front national Marine Le Pen (627). Philippe Poutou (573) et Jacques Cheminade (528) se qualifient sur le fil. Pour être candidat il fallait aussi qu'une déclaration de candidature ainsi qu'une déclaration de patrimoine soient établies auprès du Conseil constitutionnel.

La liste des parrains est désormais publiée intégralement, un manque de confidentialité vu d'un mauvais oeil par les "petits" candidats qui n'ont cessé de dénoncer des "pressions" exercées sur les maires ruraux par les grands partis (voir le liste sur le site du Conseil constitutionnel).

Ils ne seront pas candidats à la présidentielle

Parmi les candidats qui ne figurent plus dans la liste officielle, on trouve les "candidats recalés", qui ont été éliminés lors des primaires ou qui n'ont pas réuni les conditions nécessaires pour se présenter ou tout simplement les "pas candidat", autrement dit ceux qui ont décidé de leur propre chef de quitter l'aventure, après y avoir longtemps cru parfois. Après François Hollande en décembre, François Bayrou puis Yannick Jadot ont ainsi fini par jeter l'éponge, rejoignant Emmanuel Macron pour l'un et Benoît Hamon pour l'autre. Alain Juppé a aussi abandonné après une sévère défaite en novembre dernier et de nombreuses spéculations sur un "plan B" dans le sillage de l'affaire Fillon. Beaucoup de ténors, parmi lesquels Nicolas Sarkozy ou encore Manuel Valls ont également été sortis de la course lors des primaires.

Beaucoup d'autres personnalités, absentes de notre galerie de portraits, ont aussi indiqué qu'elles ne feraient pas partie des candidats à la présidentielle, parfois après avoir laissé entendre le contraire... L'écologiste Nicolas Hulot a annoncé sa décision de ne pas être candidat dès le 5 juillet 2016, "après mûre réflexion et nombre de consultations". L'ex-envoyé spécial de François Hollande pour la protection de la planète a en effet estimé qu'il n'était "ni suffisamment armé, ni suffisamment aguerri [pour] endosser l'habit de l'homme providentiel et présidentiel". Noël Mamère, qui plaidait pour une candidature de Nicolas Hulot, a également indiqué qu'il ne serait pas, lui non plus, candidat.

Dans deux registres radicalement différents, Philippe de Villiers et Martine Aubry ont confirmé dans les médias, tour à tour, qu'ils étaient sûrs de ne pas participer. Dès la fin 2014, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal confiait quand à elle dans les médias qu'une candidature à la présidentielle de 2017 n'était "plus [son] timing", mais qu'elle continuerait à s'investir dans la cause de l'environnement sous une forme non-électorale. Elle a redit qu'elle n'était pas candidate le vendredi 2 décembre 2016, après un retour des spéculations. Laurent Fabius, Jean-Marie Le Pen, Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly ou Dominique Strauss Kahn font également partie des non-candidats officiels. Idem pour Christian Estrosi et Xavier Bertrand, deux très vieux prétendants à la primaire LR, qui ont laissé tomber pour se consacrer à leurs régions respectives après les élections régionales.