Nicolas Sarkozy évoque aussi dans son ouvrage son ex-conseiller présidentiel d'extrême droite Patrick Buisson, dont il légitime ainsi l'embauche à l'Elysée : "J'avais l'intuition intime de la diversité de la France. Je voulais donc un entourage politique qui lui fasse écho. Je craignais donc comme la peste d'être réduit aux mêmes technocrates que j'avais si souvent vus à l'oeuvre". L'ex-président précise ensuite qu'il connaissait la provenance d'extrême-droite de Patrick Buisson, mais qu'il ne s'agissait pas à ses yeux d'une raison valable pour l'exclure. Et d'ajouter que le fait que des anciens de Minute [un journal d'extrême droite] souhaitent rejoindre la droite républicaine constituait un facteur "plutôt positif".
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