François Hollande se paie Gabriel Attal qu'il compare... à Nicolas Sarkozy

François Hollande se paie Gabriel Attal qu'il compare... à Nicolas Sarkozy Un brin malicieux, l'ex-chef de l'Etat François Hollande n'a pas manqué de cibler la communication du Premier ministre Gabriel Attal sur le plateau de Quotidien. Il y voit l'ombre de Nicolas Sarkozy.

Comme un vieux contentieux. Invité sur le plateau de Quotidien jeudi 15 février, l'ex-président de la République François Hollande a fait coup double. "D'une certaine façon, Gabriel Attal c'est le retour de Nicolas Sarkozy". Comme pour marquer son profond désaccord avec la politique menée par le chef de l'Etat Emmanuel Macron, et raviver les braises d'une rivalité qui n'a jamais vraiment cessé d'exister avec son prédécesseur à l'Elysée, condamné à un an de prison dont six mois avec sursis dans l'affaire Bygmalion, mercredi 14 février. Son avocat, Vincent Desry a annoncé son souhait de se pourvoir en cassation.

"Parfois, il vaut mieux que l'original, mais l'original, pour l'instant est empêché"

Sur le plateau de Yann Barthès, le Socialiste regrettait notamment le champs lexical employé par le plus jeune Premier ministre de la Ve République. Des "thèmes" et des "expressions" qui font "penser inlassablement à Nicolas Sarkozy". L'ancien chef de l'Etat cite notamment la volonté du locataire de Matignon "d'aller chercher tous les logements avec les dents" au sujet de la crise du secteur immobilier. Des mots qui "peuvent heurter" pour l'ex-président, au même tire que "travailler est un devoir", réplique entendue de la bouche de Gabriel Attal après l'annonce d'une grève des contrôleurs de la SNCF pour ce week-end. S'il reconnaît le "talent" d'un chef de gouvernement de seulement 34 ans, pour lui, "ce sont les mêmes formules" utilisées un temps par Nicolas Sarkozy.

"Parfois, il vaut mieux que l'original, mais l'original, pour l'instant est empêché" lançait même François Hollande, un brin taquin envers l'ancien maire de Neuilly-sur-Seine, son meilleur ennemi toujours embourbé dans ses démêlés avec la justice. Si François Hollande n'a pas maqué de tacler avec tact l'ex-président Sarkozy, il n'a toutefois pas totalement exclu l'idée d'une candidature pour l'élection présidentielle de 2027. Comme si l'adrénaline du feu duel PS/UMP ne s'était jamais évaporée.