16e : Vannes (Morbihan)

L'explication naturelle semble la plus probable. Située à bonne distance de toute installation nucléaire (l'ancienne centrale de Brennilis est située à près de 150 km), la ville pourrait sembler à l'abri de la radioactivité. Pourtant, les capteurs de l'IRSN affichent en moyenne un taux de rayons gamma dans l'air ambiant de 135,56 nanosieverts par heure. On peut donc avancer que c'est le rayonnement tellurique (c'est à dire provoqué par le sol) qui joue un rôle dans ce classement. Le granite, fort émetteur de radioactivité, est omniprésent dans les environs. Dans les roches entourant la cité comme dans les façades du centre-ville... 

 Débit de dose gamma moyen dans l'air ambiant : 135,56 nanosieverts par heure (point de prélèvement 93 de l'IRSN)