Félix Faure : la "pompe funèbre"

Ce dessin d'époque donne une version "soft" des évènements © MARY EVANS/SIPA
Si l’on se souvient de lui, ce n’est pas pour l’alliance avec la Russie, la crise de Fachoda ou l’affaire Dreyfus. Le 16 février 1899 vers 17 heures, le président de la République Félix Faure téléphone à son amante, Marguerite Steinheil. « Meg » arrive à l’Elysée puis attend que monsieur veuille bien finir ses conversations avec l’archevêque de Paris et le prince de Monaco. Un laquais finit par conduire le couple dans le salon bleu. Quelques minutes plus tard, des cris se font entendre. Le chef de cabinet découvre l’homme à demi-nu allongé sur un divan, secoué de convulsions, tenant sa maîtresse par les cheveux. Elle tente de se rhabiller en catastrophe. Le président meurt quelques heures plus tard. Très vite, les chansonniers se défoulent : "Il voulait être César, il ne fut que Pompée". 
Si l’on se souvient de lui, ce n’est pas pour l’alliance avec la Russie, la crise de Fachoda ou l’affaire Dreyfus. Le 16 février 1899 vers 17 heures, le président de la République Félix Faure téléphone à son amante, Marguerite Steinheil. « Meg » arrive à l’Elysée puis attend que monsieur veuille bien finir ses conversations avec l’archevêque de Paris et le prince de Monaco. Un laquais finit par conduire le couple dans le salon bleu. Quelques minutes plus tard, des cris se font entendre. Le chef de cabinet découvre l’homme à demi-nu allongé sur un divan, secoué de convulsions, tenant sa maîtresse par les cheveux. Elle tente de se rhabiller en catastrophe. Le président meurt quelques heures plus tard. Très vite, les chansonniers se défoulent : "Il voulait être César, il ne fut que Pompée". 
© MARY EVANS/SIPA