Autrefois, un sommeil en deux parties

Pendant la Renaissance, personne ne songeait à sortir une fois la nuit tombée © badahos - Fotolia
Les textes français du XVIe siècle laissent entendre qu’il était alors d’usage de se coucher peu après le coucher du soleil et de dormir quatre à cinq heures. Une période de réveil avait ensuite lieu, qui durait une à deux heures. Dans les chaumières ou dans les châteaux, on parlait, on priait, on écrivait ou l’on faisait l’amour avant de se rendormir pour un deuxième sommeil, qui menait à l’aube. Cette division, que les chronobiologistes considèrent comme le mode de sommeil naturel de l’homme, s’efface à partir du XVIIe siècle. D’abord avec l’arrivée du protestantisme et de ses messes clandestines et nocturnes. Mais surtout avec la généralisation des lampes à pétrole puis des ampoules.
Les textes français du XVIe siècle laissent entendre qu’il était alors d’usage de se coucher peu après le coucher du soleil et de dormir quatre à cinq heures. Une période de réveil avait ensuite lieu, qui durait une à deux heures. Dans les chaumières ou dans les châteaux, on parlait, on priait, on écrivait ou l’on faisait l’amour avant de se rendormir pour un deuxième sommeil, qui menait à l’aube. Cette division, que les chronobiologistes considèrent comme le mode de sommeil naturel de l’homme, s’efface à partir du XVIIe siècle. D’abord avec l’arrivée du protestantisme et de ses messes clandestines et nocturnes. Mais surtout avec la généralisation des lampes à pétrole puis des ampoules.
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