Sommeil : les effets de la privation

Des séquelles neurologiques peuvent persister à long terme © Minerva Studio - Fotolia
Les records sont oubliés et pour cause : ils sont extrêmement dangereux. En 1959, l’animateur de radio américain Peter Tripp se priva de sommeil afin de lever des fonds pour une bonne cause. Après 120 heures, il devint incapable de réciter l’alphabet. Plus tard, il vit des flammes imaginaires sortir d’une armoire et fut persuadé que les scientifiques, chargés de le suivre, étaient membres d’une conspiration destinée à lui nuire. Privé de sommeil paradoxal, son cerveau se mit à rêver alors qu’il était réveillé. Après la fin de l’expérience, l’animateur dormit pendant 24 heures. Mais il souffrit par la suite de violents accès de dépression...
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