Les Grecs "ne payent pas assez d’impôts". Vraiment ?

L'évasion fiscale pénalise fortement le pays © tiero - Fotolia
La déclaration choque : "L'évasion fiscale en Grèce atteint 12 % à 15 % du produit intérieur brut, ce sont 40 à 45 milliards d'euros par an" en moins dans les caisses de l'Etat, assurait en 2012 Nikos Lekkas, le directeur des contrôles fiscaux au quotidien allemand Die Welt. La faute, expliquait-t-il, à une administration peu efficace lorsqu’il s’agit de collecter les impôts, notamment des plus riches. Or, depuis le début de la crise, le nombre de centres des impôts a été divisé par deux, économies oblige. D’autant que les taux d’imposition sont plutôt élevés : en 2010, le taux de la TVA a été relevé à 23 % (contre 20 % aujourd’hui, en France). Une mesure qui pénalise souvent les plus pauvres qui "consomment" la quasi-totalité de leurs revenus. Et encourage l’économie non-officielle...
La déclaration choque : "L'évasion fiscale en Grèce atteint 12 % à 15 % du produit intérieur brut, ce sont 40 à 45 milliards d'euros par an" en moins dans les caisses de l'Etat, assurait en 2012 Nikos Lekkas, le directeur des contrôles fiscaux au quotidien allemand Die Welt. La faute, expliquait-t-il, à une administration peu efficace lorsqu’il s’agit de collecter les impôts, notamment des plus riches. Or, depuis le début de la crise, le nombre de centres des impôts a été divisé par deux, économies oblige. D’autant que les taux d’imposition sont plutôt élevés : en 2010, le taux de la TVA a été relevé à 23 % (contre 20 % aujourd’hui, en France). Une mesure qui pénalise souvent les plus pauvres qui "consomment" la quasi-totalité de leurs revenus. Et encourage l’économie non-officielle...
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