Les "politiques Grecs sont responsables". Vraiment ?

Alexis Tsipras, l'actuel Premier ministre © George Panagakis / Pacific /SIPA
Entre 2000 et 2007, la Grèce entretenait une croissance moyenne de 4 % par an. Mais à ce moment-là, la dette du pays dépassait déjà les 100 % du PIB (106,4 % du produit intérieur brut en 2006). Très peu d’efforts ont été faits par les gouvernements conservateurs ou socialistes pour réduire un déficit public déjà très élevé (7,5 % du PIB en 2004 – année olympique - en Grèce contre 3,5 % la même année en France) en renforçant l’administration fiscale ou en réduisant les dépenses publiques qui favorisaient le clientélisme. Autre erreur majeure : avoir concentré la quasi-totalité des dépenses sociales sur les retraites (qui sont aujourd’hui gelées) à des fins électoralistes. Le jour où la crise est arrivée, elle n’avait aucune réserve...
Entre 2000 et 2007, la Grèce entretenait une croissance moyenne de 4 % par an. Mais à ce moment-là, la dette du pays dépassait déjà les 100 % du PIB (106,4 % du produit intérieur brut en 2006). Très peu d’efforts ont été faits par les gouvernements conservateurs ou socialistes pour réduire un déficit public déjà très élevé (7,5 % du PIB en 2004 – année olympique - en Grèce contre 3,5 % la même année en France) en renforçant l’administration fiscale ou en réduisant les dépenses publiques qui favorisaient le clientélisme. Autre erreur majeure : avoir concentré la quasi-totalité des dépenses sociales sur les retraites (qui sont aujourd’hui gelées) à des fins électoralistes. Le jour où la crise est arrivée, elle n’avait aucune réserve...
© George Panagakis / Pacific /SIPA