Les Grecs "sont dépensiers". Vraiment ?

Le parlement grec, à Athènes © milangonda - Fotolia
Avec la baisse de 40 % du revenu réel (en comptant les pertes d’emplois en plus des réductions de salaires), les ménages grecs ont largement modifié leurs habitudes de consommation. Exemple ? Les immatriculations de véhicules neufs. Selon les chiffres de l’Association des constructeurs européens d’automobiles, les ventes de voitures ont été divisées par quatre entre 2008 et 2014. Avant la crise, il se vendait plus de 250 000 véhicules neufs chaque année. L’an dernier,  le chiffre s’élevait à 71 279. Par ailleurs, le taux d’endettement des ménages demeure dans la moyenne européenne, à 109 % du PIB en 2012 selon l’OCDE. C’est beaucoup, mais la France présente elle un taux de 104 %...
 
Avec la baisse de 40 % du revenu réel (en comptant les pertes d’emplois en plus des réductions de salaires), les ménages grecs ont largement modifié leurs habitudes de consommation. Exemple ? Les immatriculations de véhicules neufs. Selon les chiffres de l’Association des constructeurs européens d’automobiles, les ventes de voitures ont été divisées par quatre entre 2008 et 2014. Avant la crise, il se vendait plus de 250 000 véhicules neufs chaque année. L’an dernier,  le chiffre s’élevait à 71 279. Par ailleurs, le taux d’endettement des ménages demeure dans la moyenne européenne, à 109 % du PIB en 2012 selon l’OCDE. C’est beaucoup, mais la France présente elle un taux de 104 %...  
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