Les Grecs sont-ils des "assistés" ?

Les politiques d'austérité ont fait diminuer les prestations sociales © LOUISA GOULIAMAKI / AFP
Selon les chiffres d’Eurostat, le montant des dépenses de protection sociale par habitant s’élevait en 2012 à 6 123 euros chaque année. A titre de comparaison, c’est un tiers de moins qu’en France (9 707 euros par Français la même année). Plus révélateur encore : ce montant est quasiment stable depuis 2009 après avoir fortement augmenté pendant les années 2000. Entretemps, le nombre de bénéficiaire à nettement augmenté (le taux de chômage est passé de 9,2 % en mars 2009 à 25,6 % six ans plus tard. Autant dire que le gâteau, qui n’a pas grossi, est partagé en parts nettement plus nombreuses. Les conditions de vie des Grecs se sont nettement dégradées.
Selon les chiffres d’Eurostat, le montant des dépenses de protection sociale par habitant s’élevait en 2012 à 6 123 euros chaque année. A titre de comparaison, c’est un tiers de moins qu’en France (9 707 euros par Français la même année). Plus révélateur encore : ce montant est quasiment stable depuis 2009 après avoir fortement augmenté pendant les années 2000. Entretemps, le nombre de bénéficiaire à nettement augmenté (le taux de chômage est passé de 9,2 % en mars 2009 à 25,6 % six ans plus tard. Autant dire que le gâteau, qui n’a pas grossi, est partagé en parts nettement plus nombreuses. Les conditions de vie des Grecs se sont nettement dégradées.
© LOUISA GOULIAMAKI / AFP