Les "gaz hilarants", une drogue de supermarché

On les trouve notamment dans les cartouches de gaz des bombes de chantilly du commerce. © Bbbastien/fotolia
En France, les étudiants en médecine seraient les premiers à avoir détourné son usage d'origine, mais la tendance provient de Grande-Bretagne. Le gaz hilarant, en réalité du protoxyde d'azote, se trouve notamment au rayon pâtisserie. Cette drogue liquide bon marché qui s'inhale se cache à l'intérieur de petites capsules en métal d'usage très courant, notamment présentes dans les siphons à chantilly du commerce. Après avoir inhalé le gaz très froid à l'odeur douceâtre, une sensation de lourdeur survient au niveau du cerveau, suivie de fous rires aussi brefs qu'intenses… et d'une modification de la voix. Les risques vont de gelure des cordes vocales à des problèmes respiratoires potentiellement fatals (le protoxyde d'azote est aussi un produit de réanimation et d'anesthésie). Légal dans l'Hexagone où les cartouches de gaz sont en vente libre, aucun chiffre n'y recense pour l'heure les cas d'intoxication grave. En Grande-Bretagne, les autorités ont chiffré au moins 17 morts depuis 2006. 
En France, les étudiants en médecine seraient les premiers à avoir détourné son usage d'origine, mais la tendance provient de Grande-Bretagne. Le gaz hilarant, en réalité du protoxyde d'azote, se trouve notamment au rayon pâtisserie. Cette drogue liquide bon marché qui s'inhale se cache à l'intérieur de petites capsules en métal d'usage très courant, notamment présentes dans les siphons à chantilly du commerce. Après avoir inhalé le gaz très froid à l'odeur douceâtre, une sensation de lourdeur survient au niveau du cerveau, suivie de fous rires aussi brefs qu'intenses… et d'une modification de la voix. Les risques vont de gelure des cordes vocales à des problèmes respiratoires potentiellement fatals (le protoxyde d'azote est aussi un produit de réanimation et d'anesthésie). Légal dans l'Hexagone où les cartouches de gaz sont en vente libre, aucun chiffre n'y recense pour l'heure les cas d'intoxication grave. En Grande-Bretagne, les autorités ont chiffré au moins 17 morts depuis 2006. 
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