Ces virus animaux ont muté pour frapper l'homme
Il n'y a pas que les moustiques tigres qui transmettent des virus type Zika ou les primates avec Ebola. De nombreux animaux sont porteurs d'agents pathogènes capables de s'adapter à l'organisme humain. Prion, virus "du Nil occidental", bactérie "Borrelia", H1N1 et bien d'autres, suspectés ou confirmés mutants, provoquent des symptômes parfois invisibles, parfois impressionnants. Ils ne possèdent pas toujours de vaccin ou de traitement mais peuvent tuer. Après la récente confirmation d'un cas de vache folle dans les Ardennes, le 24 mars 2016, Linternaute.com a voulu s'intéresser à ces virus et à leurs effets (imprévisibles) au fil des mutations. Avec en épée de Damoclès les risques de pandémie qu'ils font planer sur nos têtes. Pour en savoir plus sur ces micro-organismes caméléons, cliquez sur l'image ci-dessous :
Les virus mutants constituent un enjeu de santé publique majeur. En Amérique du Nord, plus de 18 000 personnes ont succombé à la grippe porcine en 2009-2010. Des mesures diverses et variées sont mises en place pour lutter contre ces virus animaux susceptibles de s'en prendre à l'homme ou juguler leur progression quand ils en sont déjà au stade épidémique. Cela va de la stérilisation des poulaillers à l'abattage systématique (pour les animaux), en passant par l'élaboration de vaccin ou de traitements antibiotiques (du côté de l'homme). Problème : les agents pathogènes mutent parfois plus vite que n'avance la recherche. A l'image de la maladie de Lyme, capable de déjouer les effets des antibiotiques les plus récents.