Des cours de cuisine

Image d'illustration. © erwin purnomo sidi / 123RF
Certaines des sommes allouées par l'Etat à la lutte contre le terrorisme ont permis le financement de cours de cuisine en prison. Une activité sans lien précis avec la déradicalisation. Interrogée par Europe 1 début avril, la direction pénitentiaire du Grand Ouest, responsable de 5 800 détenus, s'est défendue en estimant que "tous ces stages favorisent la socialisation, et limitent, de fait, la radicalisation". En 2015, une coordinatrice chargée d'animer des ateliers théâtre "hors plan de lutte contre la radicalisation" confiait au Progrès sur les détenus : "Quand ils sortent d'activité, ils sont transformés, ça leur fait du bien." S'agirait-il pour les prisons de recréer cet état avec les prisonniers radicalisés ?
Certaines des sommes allouées par l'Etat à la lutte contre le terrorisme ont permis le financement de cours de cuisine en prison. Une activité sans lien précis avec la déradicalisation. Interrogée par Europe 1 début avril, la direction pénitentiaire du Grand Ouest, responsable de 5 800 détenus, s'est défendue en estimant que "tous ces stages favorisent la socialisation, et limitent, de fait, la radicalisation". En 2015, une coordinatrice chargée d'animer des ateliers théâtre "hors plan de lutte contre la radicalisation" confiait au Progrès sur les détenus : "Quand ils sortent d'activité, ils sont transformés, ça leur fait du bien." S'agirait-il pour les prisons de recréer cet état avec les prisonniers radicalisés ?
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