Bastien, martyr d'une famille "pathologique"

Bastien, martyr d'une famille "pathologique"
La famille de Bastien, particulièrement instable, était connue des services sociaux depuis 2006 mais semblait plutôt coopérative. © REX Shutterstock / SIPA
Enfant "turbulent" (dixit un travailleur social) aux mains d'un couple "pathologique" (d'après les experts psychiatres), Bastien Champenois, 3 ans, est mort emprisonné dans le tambour d'une machine à laver en marche. C'était le soir du 24 novembre 2011. Ses parents ont été jugés pour meurtre aggravé et complicité de meurtre. A la veille du soir fatal, le père de Bastien laisse un message menaçant à l'assistant éducatif suivant la famille, sur répondeur : "[Bastien] arrête pas de faire des bêtises. (...) Si vous faites rien du tout, je le balance du deuxième étage (...)". Le travailleur social était en arrêt maladie. Brisé, il a décrit Bastien, au procès, comme un gamin "dynamique, souriant malgré tout, joyeux (...) plein de vie". Le couple était qualifié par les experts de "conscient et lucide" au moment des faits. En septembre 2015, le père du petit Bastien a été condamné à trente ans de réclusion, sa mère à douze.
Enfant "turbulent" (dixit un travailleur social) aux mains d'un couple "pathologique" (d'après les experts psychiatres), Bastien Champenois, 3 ans, est mort emprisonné dans le tambour d'une machine à laver en marche. C'était le soir du 24 novembre 2011. Ses parents ont été jugés pour meurtre aggravé et complicité de meurtre. A la veille du soir fatal, le père de Bastien laisse un message menaçant à l'assistant éducatif suivant la famille, sur répondeur : "[Bastien] arrête pas de faire des bêtises. (...) Si vous faites rien du tout, je le balance du deuxième étage (...)". Le travailleur social était en arrêt maladie. Brisé, il a décrit Bastien, au procès, comme un gamin "dynamique, souriant malgré tout, joyeux (...) plein de vie". Le couple était qualifié par les experts de "conscient et lucide" au moment des faits. En septembre 2015, le père du petit Bastien a été condamné à trente ans de réclusion, sa mère à douze.
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