Burkini : la journée piscine qui faisait polémique à Marseille annulée

Burkini : la journée piscine qui faisait polémique à Marseille annulée L’association Smile 13 souhaitait privatiser un parc aquatique lors d’une journée de septembre. La consigne était de ne pas venir en maillot de bain deux-pièces, le port du burkini devait être autorisé. La journée a finalement été annulée.

[Mis à jour le jeudi 9 août 2016 à 13h24] La journée qui faisait débat a finalement été annulée. Une association marseillaise de femmes des quartiers Nord de la ville souhaitait privatiser le parc aquatique à Plan-de-Campagne toute la journée du 10 septembre. Mais c'est la tenue vestimentaire demandée qui a fait polémique. Sur l'affiche, l'association Smile 13 soulignait que le parc autorisait "exceptionnellement Burkini/Jileb de bain". L'association demandait de "respecter la awra" et de ne pas "venir en deux pièces, les parties [devaient] être cachées de la poitrine aux genoux. Le minimum c'est un paréo ou un short-caleçon". Cette journée devait être réservée aux femmes et aux garçons de moins de dix ans.

Rapidement, les élus de la ville avaient réagi. Michel Amiel, sénateur-maire DVG des Pennes-Mirabeau avait répondu au Parisien – Aujourd'hui en France à ce sujet. "Je prends un arrêté municipal interdisant cette manifestation sur la commune au motif qu'il est susceptible de troubles à l'ordre public". Sur Twitter, Valérie Boyer, la députée Les Républicains des Bouches-du-Rhône et maire des XI et XIIe arrondissements s'était également indignée de cet événement à travers deux messages. "Revendications communautaires dans un parc aquatique : ne rien dire et ne rien faire, c'est devenir complice !". Et quelques heures plus tard : "Privatisation à but communautaire d'un parc aquatique : Face à de tels actes communautaires insupportables agissons". Le Front national s'était aussi indigné de cette initiative.

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