Il a été remplacé comme chef d'Etat

Le successeur du dalaï-lama est le Premier ministre tibétain en exil Lobsang Sangay (G). © Ashwini Bhatia / AP / SIPA
A quoi sert le dalaï-lama en 2016 ? Son rôle religieux, c'est d'être le chef spirituel du peuple Tibétain. Mais il "parle" aussi à beaucoup d'autres bouddhistes : "Le dalaï lama est reconnu par toutes les écoles tibétaines mais au-delà par les bouddhistes et des laïques pour sa personnalité remarquable" synthétise Bernadette Ota, secrétaire générale du centre Kagyu-Dzong, un temple bouddhiste du Bois de Vincennes.
Le dalaï-lama n'est plus chef de l'Etat tibétain en exil depuis 2011 : il a été remplacé, par sa volonté, par un "Premier ministre du gouvernement tibétain en exil", Lobsang Sangay (juriste quadragénaire réélu par le peuple tibétain en exil en 2016). Dans l'histoire du Tibet déraciné, c'est la première fois que religieux et politique ont été séparés. Objectif du dalaï-lama : favoriser une démocratie en exil. 
Tenzin Gyatso reste toutefois multi-casquettes : leader de la cause des Tibétains brimés par le pouvoir chinois ; enseignant de la philosophie bouddhiste et maître de conférence dans le monde entier (économie, politique, spiritualité, sciences naturelles...).
A quoi sert le dalaï-lama en 2016 ? Son rôle religieux, c'est d'être le chef spirituel du peuple Tibétain. Mais il "parle" aussi à beaucoup d'autres bouddhistes : "Le dalaï lama est reconnu par toutes les écoles tibétaines mais au-delà par les bouddhistes et des laïques pour sa personnalité remarquable" synthétise Bernadette Ota, secrétaire générale du centre Kagyu-Dzong, un temple bouddhiste du Bois de Vincennes. Le dalaï-lama n'est plus chef de l'Etat tibétain en exil depuis 2011 : il a été remplacé, par sa volonté, par un "Premier ministre du gouvernement tibétain en exil", Lobsang Sangay (juriste quadragénaire réélu par le peuple tibétain en exil en 2016). Dans l'histoire du Tibet déraciné, c'est la première fois que religieux et politique ont été séparés. Objectif du dalaï-lama : favoriser une démocratie en exil.  Tenzin Gyatso reste toutefois multi-casquettes : leader de la cause des Tibétains brimés par le pouvoir chinois ; enseignant de la philosophie bouddhiste et maître de conférence dans le monde entier (économie, politique, spiritualité, sciences naturelles...).
© Ashwini Bhatia / AP / SIPA