Utiliser du captagon

"On n'a plus peur de ce que l'on risque. Ni de sa mort, ni de la mort des autres." © Thanassis Stavrakis / AP / SIPA
Le 30 mai 2017, à l'aéroport de Roissy, les douanes françaises ont intercepté pour la première fois une cargaison de Captagon. La "drogue des jihadistes", ce stimulant désinhibant, étend ses tentacules hors des cercles terroristes habituels. La cargaison saisie en France comportait 750 000 comprimés. Sur cette substance de la famille des amphétamines, Jean-Pol Tassin, directeur de recherche à l'Inserm sur les mécanismes d'addiction, a précisé à Europe 1 : "Le Captagon intervient sur le circuit de la récompense dans le cerveau. La personne a donc l'impression que tout va bien même si ce n'est pas le cas. On n'a plus peur de ce que l'on risque. Ni de sa mort, ni de la mort des autres."
Le 30 mai 2017, à l'aéroport de Roissy, les douanes françaises ont intercepté pour la première fois une cargaison de Captagon. La "drogue des jihadistes", ce stimulant désinhibant, étend ses tentacules hors des cercles terroristes habituels. La cargaison saisie en France comportait 750 000 comprimés. Sur cette substance de la famille des amphétamines, Jean-Pol Tassin, directeur de recherche à l'Inserm sur les mécanismes d'addiction, a précisé à Europe 1 : "Le Captagon intervient sur le circuit de la récompense dans le cerveau. La personne a donc l'impression que tout va bien même si ce n'est pas le cas. On n'a plus peur de ce que l'on risque. Ni de sa mort, ni de la mort des autres."
© Thanassis Stavrakis / AP / SIPA