Des auteurs d'attentats drogués ?

"L'augmentation de la production, et donc de la diffusion de Captagon, est très probable." © STEPHANE ALLAMAN / SIPA
D'après l'autopsie du jeune terroriste responsable de la mort de 39 personnes en juin 2015 sur la plage de Sousse, en Tunisie, il avait ingéré du captagon avant la tuerie. Mais si l'usage du captagon n'est désormais plus seulement réservé aux combattants de Syrie pour tuer, se tuer ou résister à la douleur pendant les interrogatoires, tous les terroristes ayant agi en Europe n'en ont pas consommé pour autant : ceux du Bataclan, décrits comme robotiques par des témoins, étaient par exemple finalement dépourvus de traces de captagon dans leur organisme, selon les enquêteurs. "Depuis deux ans", a précisé l'expert Jean-Pol Tassin à Europe 1 fin mai 2017, "l'augmentation de la production, et donc de la diffusion de Captagon, est très probable."
D'après l'autopsie du jeune terroriste responsable de la mort de 39 personnes en juin 2015 sur la plage de Sousse, en Tunisie, il avait ingéré du captagon avant la tuerie. Mais si l'usage du captagon n'est désormais plus seulement réservé aux combattants de Syrie pour tuer, se tuer ou résister à la douleur pendant les interrogatoires, tous les terroristes ayant agi en Europe n'en ont pas consommé pour autant : ceux du Bataclan, décrits comme robotiques par des témoins, étaient par exemple finalement dépourvus de traces de captagon dans leur organisme, selon les enquêteurs. "Depuis deux ans", a précisé l'expert Jean-Pol Tassin à Europe 1 fin mai 2017, "l'augmentation de la production, et donc de la diffusion de Captagon, est très probable."
© STEPHANE ALLAMAN / SIPA