"Emmanuel Macron s'est lavé les mains après avoir rencontré des travailleurs" (1/2)

"Emmanuel Macron s'est lavé les mains après avoir rencontré des travailleurs" (1/2)
Le candidat Macron à la rencontre les ouvriers de Whirlpool le 26 avril 2017. © SARAH ALCALAY / SIPA
"Hé, Monsieur Macron, on est des ouvriers, on a des mains propres. Vous nous serrez la main ?" C'est une salariée de l'usine Whirlpool d'Amiens qui interpelle Emmanuel Macron le 26 avril 2017 lors de son déplacement sur le site, en pleine campagne présidentielle. Pourquoi cette insistance ? A cause d'une intox qui a donné un coup à l'image du candidat. C'est un article parodique du Gorafi qui fait naître la rumeur en juin 2016, en prêtant ces faux propos au ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique de l'époque : "Je ne suis pas méprisant… mais c'est plus fort que moi, quand je serre la main d'un pauvre, je me sens sale pour toute la journée." Massivement partagé sur Facebook, la plupart du temps au second degré, l'article a aussi été relayé par des pages Facebook d'extrême droite ou encore le site islamophobe "Riposte laïque", un 1er avril, histoire de créer l'ambiguïté.
"Hé, Monsieur Macron, on est des ouvriers, on a des mains propres. Vous nous serrez la main ?" C'est une salariée de l'usine Whirlpool d'Amiens qui interpelle Emmanuel Macron le 26 avril 2017 lors de son déplacement sur le site, en pleine campagne présidentielle. Pourquoi cette insistance ? A cause d'une intox qui a donné un coup à l'image du candidat. C'est un article parodique du Gorafi qui fait naître la rumeur en juin 2016, en prêtant ces faux propos au ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique de l'époque : "Je ne suis pas méprisant… mais c'est plus fort que moi, quand je serre la main d'un pauvre, je me sens sale pour toute la journée." Massivement partagé sur Facebook, la plupart du temps au second degré, l'article a aussi été relayé par des pages Facebook d'extrême droite ou encore le site islamophobe "Riposte laïque", un 1er avril, histoire de créer l'ambiguïté.
© SARAH ALCALAY / SIPA