Des pigeons à la mémoire affûtée

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"Ces oiseaux sont devenus un fléau des villes, et, je l'admets, recevoir une giclée de fiente sur sa veste neuve en attendant sur un quai, comme cela m'est arrivé récemment, n'a rien d'agréable. Pour autant, ces oiseaux n'ont pas mérité leur surnom de "rats des airs", et s'ils sont parvenus à s'établir dans nos zones piétonnes, c'est grâce à leur intelligence. Le professeur Onur Güntürkün de l'université de la Ruhr, à Bochum [en Allemagne, NDLR], présente, à cet égard, d'étonnants rapports de recherche. Son équipe exerça des pigeons à reconnaître des images sur lesquelles figurait un certain nombre de motifs abstraits. Une fois entraînés, les oiseaux furent capables – qui l'eût cru ? – de distinguer sept cent vingt-cinq représentations différentes, présentées par paires et réparties en 'bonnes' et 'mauvaises' images en fonction du nombre de motifs figurant sur chacune d'elles."
"Ces oiseaux sont devenus un fléau des villes, et, je l'admets, recevoir une giclée de fiente sur sa veste neuve en attendant sur un quai, comme cela m'est arrivé récemment, n'a rien d'agréable. Pour autant, ces oiseaux n'ont pas mérité leur surnom de "rats des airs", et s'ils sont parvenus à s'établir dans nos zones piétonnes, c'est grâce à leur intelligence. Le professeur Onur Güntürkün de l'université de la Ruhr, à Bochum [en Allemagne, NDLR], présente, à cet égard, d'étonnants rapports de recherche. Son équipe exerça des pigeons à reconnaître des images sur lesquelles figurait un certain nombre de motifs abstraits. Une fois entraînés, les oiseaux furent capables – qui l'eût cru ? – de distinguer sept cent vingt-cinq représentations différentes, présentées par paires et réparties en 'bonnes' et 'mauvaises' images en fonction du nombre de motifs figurant sur chacune d'elles."
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