Trois ans de prison avec sursis

6 septembre 2001. Le brigadier Henri Bois attend son jugement au tribunal correctionnel de Toulouse. © PASCAL PAVANI / AFP

Soutenu par les syndicats de policiers, le brigadier de police Henri Bois, auteur du coup de feu ayant tué Habib Ould Mohamed, était pour autant toujours suspendu de ses fonctions deux ans et demi après les faits, au moment du procès. Et a maintenu sa version des faits : un coup de feu non-intentionnel, "parti au cours de l'empoignade". "Je ne m'en suis pas rendu compte", s'est-il défendu, précisant même qu'il avait cru que la détonation provenait d'un coup de feu tiré par son collègue. En septembre 2001, Henri Bois a été condamné à trois ans d'emprisonnement avec sursis pour homicide involontaire par le tribunal correctionnel de Toulouse. Employeur du policier, l'Etat, via son avocat Me Marc Justice-Espenan, a quant à lui mis en avant que si Habib Ould Mohamed avait "obtempéré aux ordres des policiers, il n'aurait jamais été tué", cite La Dépêche du Midi

Soutenu par les syndicats de policiers, le brigadier de police Henri Bois, auteur du coup de feu ayant tué Habib Ould Mohamed, était pour autant toujours suspendu de ses fonctions deux ans et demi après les faits, au moment du procès. Et a maintenu sa version des faits : un coup de feu non-intentionnel, "parti au cours de l'empoignade". "Je ne m'en suis pas rendu compte", s'est-il défendu, précisant même qu'il avait cru que la détonation provenait d'un coup de feu tiré par son collègue. En septembre 2001, Henri Bois a été condamné à trois ans d'emprisonnement avec sursis pour homicide involontaire par le tribunal correctionnel de Toulouse. Employeur du policier, l'Etat, via son avocat Me Marc Justice-Espenan, a quant à lui mis en avant que si Habib Ould Mohamed avait "obtempéré aux ordres des policiers, il n'aurait jamais été tué", cite La Dépêche du Midi
© PASCAL PAVANI / AFP