Des couches "rationnées" ...

Image d'illustration. © Rawpixel.com - stock.adobe.com

Auxiliaire de vie dont l'auteur relaie le témoignage dans "Les Fossoyeurs", Saïda Boulahyane raconte une "odeur de pisse terrible, dès l'entrée. Et je savais que c'est parce que [les résidents] n'étaient pas changés assez régulièrement. Ça s'est révélé être le cas. Je suis restée près d'un an là-bas, et je ne vous dis pas à quel point il fallait se battre pour obtenir des protections pour nos résidents. Nous étions rationnés : c'était trois couches par jour maximum. Et pas une de plus. Peu importe que le résident soit malade, qu'il ait une gastro, qu'il y ait une épidémie. Personne ne voulait rien savoir".

Auxiliaire de vie dont l'auteur relaie le témoignage dans "Les Fossoyeurs", Saïda Boulahyane raconte une "odeur de pisse terrible, dès l'entrée. Et je savais que c'est parce que [les résidents] n'étaient pas changés assez régulièrement. Ça s'est révélé être le cas. Je suis restée près d'un an là-bas, et je ne vous dis pas à quel point il fallait se battre pour obtenir des protections pour nos résidents. Nous étions rationnés : c'était trois couches par jour maximum. Et pas une de plus. Peu importe que le résident soit malade, qu'il ait une gastro, qu'il y ait une épidémie. Personne ne voulait rien savoir".
© Rawpixel.com - stock.adobe.com