Des couches "rationnées" ...

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Auxiliaire de vie dont l'auteur relaie le témoignage dans "Les Fossoyeurs", Saïda Boulahyane raconte une "odeur de pisse terrible, dès l'entrée. Et je savais que c'est parce que [les résidents] n'étaient pas changés assez régulièrement. Ça s'est révélé être le cas. Je suis restée près d'un an là-bas, et je ne vous dis pas à quel point il fallait se battre pour obtenir des protections pour nos résidents. Nous étions rationnés : c'était trois couches par jour maximum. Et pas une de plus. Peu importe que le résident soit malade, qu'il ait une gastro, qu'il y ait une épidémie. Personne ne voulait rien savoir".

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