De quelle quantité de vaccins antivarioliques dispose la France ? Sont-ils utiles ?

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Selon le Haut Conseil de la Santé publique, en 2012, il restait un peu plus de 82 millions de doses de vaccins antivarioliques de première génération en France. Ces sérums sont normalement destinés à lutter contre la variole, maladie d'une extrême gravité que l'OMS avait déclarée éradiquée en 1980. Ces stocks sont conservés depuis 40 ans par le Service de Santé des Armées (SSA). Comme le rappelle l'OMS, les vaccins antivarioliques traditionnels (de première génération) protègent de la maladie (avec un taux d'efficacité à 85%), mais ne sont plus disponibles à grande échelle. Un vaccin a par ailleurs été approuvé en 2019 en prévention de la variole du singe, mais n'est pas encore disponible pour la population générale, rappellent Les Echos.

En France, les autorités sanitaire invitent toutefois les personnes à risque, les cas contact et les professionnels de santé à se faire vacciner contre la variole du singe pour éviter la propagation du virus. Santé publique France a mis au point des protocoles sanitaires à destination des personnes infectées par la variole du singe, les cas suspects et les cas contact. 

A noter enfin en matière d'immunité collective, comme l'ajoutait Yves Buisson, membre de l'Académie de médecine, sur BFMTV mi-mai, qu' "En France, les personnes qui ont bénéficié des vaccins antivarioliques de première génération sont plutôt celles qui ont aujourd'hui plus de 50 ans. A l'échelle totale de la population, nous n'avons qu'une protection très relative".

Selon le Haut Conseil de la Santé publique, en 2012, il restait un peu plus de 82 millions de doses de vaccins antivarioliques de première génération en France. Ces sérums sont normalement destinés à lutter contre la variole, maladie d'une extrême gravité que l'OMS avait déclarée éradiquée en 1980. Ces stocks sont conservés depuis 40 ans par le Service de Santé des Armées (SSA). Comme le rappelle l'OMS, les vaccins antivarioliques traditionnels (de première génération) protègent de la maladie (avec un taux d'efficacité à 85%), mais ne sont plus disponibles à grande échelle. Un vaccin a par ailleurs été approuvé en 2019 en prévention de la variole du singe, mais n'est pas encore disponible pour la population générale, rappellent Les Echos. En France, les autorités sanitaire invitent toutefois les personnes à risque, les cas contact et les professionnels de santé à se faire vacciner contre la variole du singe pour éviter la propagation du virus. Santé publique France a mis au point des protocoles sanitaires à destination des personnes infectées par la variole du singe, les cas suspects et les cas contact.  A noter enfin en matière d'immunité collective, comme l'ajoutait Yves Buisson, membre de l'Académie de médecine, sur BFMTV mi-mai, qu' "En France, les personnes qui ont bénéficié des vaccins antivarioliques de première génération sont plutôt celles qui ont aujourd'hui plus de 50 ans. A l'échelle totale de la population, nous n'avons qu'une protection très relative".
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