Le sexisme conduit les femmes à opérer de multiples renoncements quotidiens. Par exemple, 35% des actives n'ont pas osé demander une promotion ou une augmentation de salaire, et cette proportion atteint 44%, soit presqu'une femme sur 2, pour les CSP moins. Le Haut Conseil à l'Égalité précise sur ce point que "les situations sexistes au quotidien peuvent donc fonctionner comme des trappes à bas salaire et expliquer pour partie la persistance d'inégalités salariales sur le marché du travail. "Des stratégies de contournement sont observées chez les femmes dès le plus jeune âge et tout au long de la vie", souligne le rapport, favorisées par le décalage entre des inégalités femmes / hommes très majoritairement reconnues par l'opinion publique et dans tous les secteurs, et les actes concrets pour faire évoluer la situation réelle des femmes. 
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