Grève du 7 mars : le point sur les blocages

Grève du 7 mars : le point sur les blocages Des établissements scolaires et des routes bloqués, des raffineries qui suspendent les livraisons de carburant... La grève de ce mardi 7 mars 2023 a provoqué comme attendu des paralysies en France.

L'essentiel
  • Cette journée de grève contre la réforme des retraites, ce mardi 7 mars 2022, a généré de fortes perturbations dans les transports en commun locaux, notamment à Paris, ainsi qu'à la SNCF où peu de trains circulent. Les routiers se sont aussi joint au mouvement. Des blocages de plateformes logistiques ainsi que d'axes de la circulation sont en cours. Ce matin ont été comptabilisés près de 39% grévistes à la SNCF et 41,5% de grévistes à EDF.
  • "Toutes les expéditions" de carburants ont été suspendues dans les raffineries françaises selon la CGT ce matin. Et sur le site TotalEnergie de Gonfreville, les salariés grévistes ont décidé de mener une grève de 3 jours reconductible.
  • Du côté de l'Education nationale, il y a ce jour 35,35% enseignants grévistes dans le primaire et 30,09% dans le secondaire. Dans le détail pour le secondaire : la participation dans les collèges est estimée à 35,89% et dans les lycées d'enseignement général et technologique à 25,06% et enfin, dans les lycées professionnels à 21,25%. 
  • Selon la Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne (FIDL) 250 lycées étaient totalement bloqués ce jour contre 48 selon les chiffres de l'exécutif.  
  • De nombreux autres secteurs ont également annoncé répondre à l'appel des syndicats : dans les centrales nucléaires, les aéroports ou encore chez les éboueurs. 
  • Plus de 260 manifestations sont prévues partout en France tout au long de la journée.
En direct

16:55 - Quelles sont les perturbations SNCF prévue ce mercredi 8 mars ?

FIN DU DIRECT. Une nouvelle journée de grève SNCF a été annoncée ce mercredi 8 mars 2023. Le trafic s'annonce encore fortement perturbé et les annulations de trains et OUIGO s'enchainent. Les premières estimations détaillées devraient tomber vers 17h, vous pourrez retrouver ces informations dans cet article de Linternaute : 

16:42 - Image du cortège parisien

La mobilisation continue à Paris ce mardi 7 mars. Plusieurs manifestants revendiquent leurs messages avec des pancartes ou marionnettes géantes à l'instar de cette allégorie de la justice.

16:22 - Les députés de la majorité seront exclus s'ils ne votent pas la réforme

Le bureau du groupe Renaissance a prévenu que tout député Renaissance qui "voterait contre, s’abstiendrait ou ne voterait pas la réforme des retraites serait exclu du groupe et perdrait sa place en commission" a informé BFMTV. "Le préalable, c'est le collectif. Ce n'est pas la grande réforme du quinquennat mais si celle-ci n'est pas adoptée, il n'y aura aucune grande réforme" a affirmé la présidente du groupe Aurore Bergé. 

16:04 - La grève dans les raffineries se poursuit

La CGT-Chimie a annoncé bloquer toutes les expéditions sur tous les sites de TotalEnergies, Esso-ExxonMobil et Petroineos. Une information confirmée par TotalEnergies à l'AFP. Sur cette photo des syndicalistes participent à un vote de grève à la raffinerie Exxon-Mobil à Port-Jerome-sur-Seine, près du Havre. 

15:29 - Pour le député LFI Louis Boyard le Blocus Challenge "n’a rien d’illégal"

Interrogé par Libération, le député du Val de Marne a estimé que "les jeunes sont légitimes à se mobiliser. Ils ont bloqué les lycées et les universités lors de mai 68, pour protester contre le CPE [Contrat Première Embauche] en 2006, et aujourd’hui, en mars 2023".

Il a également réagit à la plainte déposé par Valérie Pécresse à son égard, en effet la présidente de la région Ile de France a indiqué porter plainte pour «incitation au délit d’entrave» et «incitation à la violence». Une plainte auquel le député a réagit : "il y a une longue histoire entre Valérie Pécresse, les blocages, et moi" car "lorsque j’étais au lycée, j’ai manifesté car nous respirions de l’amiante dans mon établissement, alors que Valérie Pécresse nous sommait de retourner étudier" a-t-il raconté.

15:13 - Le service sera encore dégradé dans les transports parisiens

Dans un communiqué la direction de la RATP a prévenu que "le trafic pour la journée du mercredi 8 mars devrait être en amélioration par rapport à la journée du 7 mars avec un trafic quasi normal sur le réseau Bus et normal sur le réseau Tramway" mais pour les RER et métros la circulation restera "très perturbée". Les prévisions seront publiées ce jour aux alentours de 17 heures. Vous pourrez retrouver les détails dans cet article de Linternaute. 

15:06 - Près d'un fonctionnaire sur quatre en grève

Selon les taux provisoires partagé par BFMTV24,4% des employés de la fonction publique d'Etat sont en grève ce jour. 

15:01 - Laurent Berger : le gouvernement "ne peut pas rester sourd"

Saluant une "mobilisation historique au regard des 40 ou 50 dernières années" le secrétaire général de la CFDT, a également félicité le travail de l'intersyndicale : "on a réussi notre pari qui était de montrer la détermination du monde du travail" et face à cette mobilisation le gouvernement "ne peut pas rester sourd". 

14:51 - 41,5% de grévistes chez EDF ce mardi

Selon la direction d'EDF, il y a 41,5% de grévistes ce jour. Depuis samedi dernier, la production de certains réacteurs nucléaires et de certaines centrales hydrauliques a été perturbée. Dimanche, la production d'électricité était ralentie par les débrayages des agents d'EDF. 

14:17 - Fabien Roussel salue l'ampleur du mouvement

Dans un communiqué le leader du PCF met en avant un mouvement qui "s'élargit" avec plus de 300 cortèges, "un record". Fabien Roussel "salue (...)  l’intersyndicale et le rôle déterminant de tous les militants syndicaux qui organisent ces mobilisations". 

14:05 - Plusieurs blocages dans les Universités

Selon certains syndicats étudiants 22 Universités étaient bloquées ce matin. Par exemple, un blocus était organisé ce matin les étudiants de l'Université de Paris Sciences et Lettres bloquaient l'Ecole Nationale des Arts Décoratifs.

13:46 - "Les grèves vont se généraliser" prévient Philippe Martinez

En amont du cortège parisien qui va partir dans quelques minutes, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a considéré que cette mobilisation du 7 mars serait "la plus forte journée de mobilisation depuis le début de ce conflit donc on voit que la détermination est toujours là et la colère, toujours aussi forte". Il a également prévenu que "les grèves vont se généraliser dans beaucoup d'endroits" a-t-il annoncé au micro de BFMTV. Concernant, les salariés du privé le syndicaliste se dit conscient que "quand on arrive pas à finir le mois avec une paye entière, moins de journées (de salaires, NDLR) ça pèse".

13:27 - 39% de grévistes à la SNCF ce midi

Ce matin ont été comptabilisés près de 39% grévistes à la SNCF a indiqué une source syndicale à l'AFP. Un taux en deçà de la participation du 19 janvier avec un taux de 46,3%.  Dans le détail y aurait 76 % de grévistes chez les conducteurs de trains et 55 % chez les contrôleurs, soit plus d'un contrôleur sur deux.

13:23 - Pour le ministère de l'Éducation : 48 lycées bloqués

Selon les chiffres du ministères 48 lycées étaient bloqués ce mardi 7 mars contre 400 pour la Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne (FIDL). 

12:03 - 400 lycées mobilisés selon un syndicat lycéen

Dans un tweet, la Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne (FIDL), a revendiqué au moins 400 lycées mobilisés et 250 totalement bloqués. Un résultat "historique" selon le syndicat. 

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La grève à la RATP et à la SNCF 

Les syndicats de certaines professions ont appelé à la grève reconductible le 7 mars et la mobilisation doit débuter dès ce lundi soir dans les transports. Les perturbations annoncées par la SNCF dans la soirée du dimanche 5 mars confirment l'ampleur de la grève avec 1 train sur 5 pour les TGV et les TER mais quasiment aucun trafic sur les Intercités. Dans le secteur la grève du 7 mars est partie pour durer et doit permettre de "bloquer le pays" et d'affecter "les profits des entreprises" pour pousser le gouvernement à agir selon Laurent Brun, patron de la CGT-Cheminot.

A la RATP aussi la grève du 7 mars promet d'être suivie et reconduite ces prochains jours. La circulation des transports franciliens doit être lourdement altérée et seules deux lignes de métro, le 1 et la 14, rouleront normalement. A tel point que le gouvernement notamment Clément Beaune, le ministre des Transports, a invité vendredi "toutes celles et ceux qui ont la possibilité de télétravailler à s'en saisir" pour le 7 mars, selon les informations du Figaro.

Et le ministre des Transports d'ajouter : "A la SNCF, à la RATP, les choses ne s'arrêteront sûrement pas le soir du 7 mars ou le matin du 8 mars. J'ai demandé aux PDG de la SNCF et de la RATP d'avoir des discussions".

La grève dans le secteur aérien

Comme relayé par le média spécialisé Tour Mag, les syndicats du groupe ADP ont appelé leurs adhérents à bloquer l'aéroport de Paris-CDG le mardi 7 mars, et à manifester devant le terminal 2E porte 17. Un délégué syndical a expliqué au média qu'ils appelaient "tous les salariés à cesser le travail". "Pour le blocage, personne n'ira sur les pistes, mais l'impact sera bien réel. Nous en sommes d'ores et déjà désolés pour les usagers", a-t-il ajouté. La CGT Air France a également demandé aux salariés de faire grève au sein d'Air France.  

Les avitailleurs, dont le rôle est d'alimenter les avions en carburant, sont de leur côté appelés à la grève reconductible à partir du lundi 6 mars au soir, a annoncé la CGT, qui indique être le premier syndicat dans ce secteur. Pierre Dalles, délégué syndical CGT du site TotalEnergies Michelet, à Toulouse, a déclaré que l'impact sur le transport aérien "peut être immédiat", selon des propos rapportés par France Bleu. Dans un tract, la CGT précise que cet appel concerne les entreprises GPA, Fas, Skytanking, Sasca, Sap, TotalEnergies, Avitair et WFS, dont les avitailleurs travaillent aux aéroports de Roissy, Orly, Le Bourget, Beauvais, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Tarbes, Perpignan, Nantes, Lille, Strasbourg, Rennes, Nîmes, Brest, Nice et Toussus. 

La Direction générale de l'Aviation civile (DGAC) a annoncé avoir demandé, jeudi 2 mars aux compagnies aériennes, l'annulation de 20 % des vols sur l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, les 7 et 8 mars prochains. 30 % des vols seront également annulés sur les aéroports de Paris-Orly, Beauvais, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Marseille, Montpellier, Nice et Toulouse, sur ces deux journées. Les difficultés sont attendues à partir du 6 mars au soir, jusqu'au "jeudi 9 mars à 6 h du matin", précise l'administration dans un communiqué relayé par BFMTV.

Les routiers se joignent à la grève

Les routiers, qui ne s'étaient jusque-là pas joints au mouvement de grève contre la réforme des retraites, vont eux aussi prendre part à la mobilisation du 7 mars. "Les confédérations appellent à mettre la France à l'arrêt, nous allons prendre notre part", prévient Patrick Blaise, secrétaire général de la CFDT Route, premier syndicat dans le secteur. Des propos rapportés par Le Parisien. Les modalités de ce mouvement de grève différent cependant selon les organisations syndicales de la profession. En effet, FO et Solidaires appellent à des débrayages dès ce dimanche soir à 22h, et ce pour une "durée illimitée", rapporte le quotidien francilien. La CGT, la CFDT, la CFTC et CFE-CGC appellent de leur côté à un mouvement de 48 heures pour les journées des 7 et 8 mars.

Au mouvement de grève vont s'ajouter plusieurs actions partout en France, à partir de lundi matin. Des blocages par les chauffeurs de plateformes logistiques et de zones industrielles sont prévus, par exemple dans les Hauts-de-France et en région parisienne, précise Le Parisien. Des blocages qui pourraient avoir "des conséquences sur l'approvisionnement de la grande distribution", a prévenu Patrick Blaise, secrétaire général de la CFDT Route. Des occupations de ronds-points, des barrages filtrants, mais aussi des opérations escargot aux abords de grandes métropoles et sur des grands axes, sont également prévus, ajoute Le Parisien.

La grève dans les ports

La Fédération nationale des ports et docks a appelé à la grève les 7 et 8 mars, comme le rapporte Sud Ouest. "90 % des dockers, 80 % des portuaires" seront en grève le 7 mars, d'après Tony Hautbois, de la CGT des ports et docks, dont les propos sont relayés par France Inter. Tony Hautbois a a par ailleurs annoncé une journée "ports morts" le 8 mars, dans le but d'empêcher l'entrée ou la sortie de marchandises. 

La grève des éboueurs 

Les fédérations CGT des services publics et des transports ont également annoncé un mouvement reconductible auprès des éboueurs et "l'ensemble de la filière" des déchets à compter du 7 mars, dans un communiqué commun. La CGT est majoritaire à Paris chez les éboueurs municipaux et ceux du privé, note RTL

Le secteur de l'énergie déjà en grève reconductible

Dans le secteur de l'énergie, la grève reconductible a déjà débuté depuis vendredi après-midi. En effet, la CGT Mines et Energie (FNME-CGT) a indiqué sur Twitter, vendredi après-midi : "Les agents d'EDF des centrales nucléaires se mettent en grève, baisse dès cet après-midi de la production d'électricité." "On vient d'appeler à généraliser, y compris dans l'hydraulique", a ensuite précisé Sébastien Ménesplier, secrétaire général de la FNME-CGT, selon des propos rapportés par Le Parisien.

Selon des données publiées par EDF et relayées par Les Echos, la production de certains réacteurs nucléaires et de certaines centrales hydrauliques a été perturbée samedi, pour la deuxième journée de suite, sans engendrer de coupures d'électricité pour les particuliers. Ce dimanche, la production d'électricité de certains réacteurs nucléaires français continue d'être perturbée par les débrayages des agents d'EDF, selon les informations de BFMTV. La FNME-CGT a justifié ce départ anticipé du mouvement de grève par l'examen de l'article 1 de la réforme des retraites au Sénat, qui porte sur la suppression des régimes spéciaux, y compris celui dont bénéficient les électriciens et gaziers. Sébastien Ménesplier, secrétaire général de la FNME-CGT, a indiqué que le mouvement durera "a minima jusqu'au 7 [mars] et a maxima jusqu'à la gagne". "Si Emmanuel Macron ne veut pas une France à l'arrêt et une semaine noire dans l'énergie, il vaudrait mieux qu'il retire sa réforme", a-t-il ajouté, selon des propos rapportés par Les Echos.

Le blocage des raffineries dès le 6 mars

La fédération CGT de la chimie (Fnic-CGT), qui comprend les raffineries, appelle à la grève reconductible dans le secteur à partir du 6 mars au soir. Selon un représentant syndical de la Fnic-CGT, contacté par Le Figaro, des pénuries de carburant pourraient intervenir à partir du 7 mars. "Elles pourraient être de la même ampleur qu'en octobre dernier, lorsque nous avons organisé une grève de plusieurs jours pour obtenir une augmentation de salaire", estime ce représentant syndical dans les colonnes du quotidien. Eric Sellini, coordinateur CGT pour le groupe TotalEnergies, a précisé les secteurs concernés par cet appel à la grève reconductible : "le raffinage, l'industrie pétrochimique, les industries pharmaceutiques, le caoutchouc, la plasturgie". Des informations rapportées par Le Télégramme

La grève dans les écoles

Dans un communiqué commun publié samedi, les sept principaux syndicats du secteur de l'éducation (CGT éduc'action, SGEN-CFDT, FNEC-FP-FO, FSU, SNALC, SUD Education, UNSA-Education) ont appelé "à faire grève massivement le 7 mars", "à se mobiliser massivement notamment par la grève le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes", "à décider en assemblée générale des suites à donner à la mobilisation, y compris la reconduction de la grève" et "à participer aux mobilisations prévues le 9 mars par les organisations de jeunesse". "Nos organisations de l'éducation se réuniront pour relayer et décliner dans nos lieux de travail les positions adoptées par l'intersyndicale interprofessionnelle à la suite du 7 mars. Elles soutiennent d'ores et déjà les écoles et établissements qui décideraient de poursuivre la grève après le 7 mars", précise ce communiqué. Il semblerait donc que l'on se dirige vers un mouvement reconductible dans le secteur de l'éducation à partir du 7 mars. 

Le premier syndicat du primaire, le SNUIPP-FSU, a prévenu ce lundi 6 mars que plus de 60% des enseignants du premier degré seraient en grève la journée 7 mars. Dans la capitale le taux remonte à 65% avec "au moins 120 écoles" complètement fermées sur 645.

UberEats, Deliveroo, JustEat... Pas de livraisons le 7 mars ?

La CGT Transports a appelé les livreurs des plateformes comme UberEats, JustEat ou encore Deliveroo à participer à la grève contre la réforme des retraites du 7 mars. Le syndicat s'est exprimé dans un communiqué : "Face à des propos déconnectés de toute réalité, la CGT Transports appelle les livreurs à s'organiser pour décider de leurs revendications afin de les faire aboutir, et à se mobiliser à partir du 7 mars prochain, par l'arrêt de travail et la manifestation", relate 20 Minutes. Il est difficile de prédire si les livreurs répondront présents, car ils ne sont pas salariés, mais sous la statut de micro-entrepreneurs. 

Un appel à la grève reconductible dans l'industrie

Dans un communiqué commun, les syndicats CGT des principales entreprises du secteur de la métallurgie (Thalès, Valéo, Stellantis, ArcelorMittal, Forvia, Airbus, Safran et Renault) appellent à mettre "les entreprises de la métallurgie à l'arrêt" le 7 mars prochain. "Ce qu'on veut, c'est une grève reconductible à partir du 7 [mars]", a expliqué Michel Ducret, de la fédération CGT Métallurgie. "La CGT des grands groupes de la métallurgie s'unit et appelle les salariés, les intérimaires, les retraités à poursuivre et à amplifier la lutte jusqu'à la victoire, à se réunir sur les lieux de travail afin de décider de la grève du 7 mars, de sa reconduction et à œuvrer à généraliser les grèves", peut-on lire dans le communiqué commun des syndicats CGT. Des informations rapportées par Le Figaro

Des mouvements prévus après le 7 mars

Dans son communiqué du 11 février, l'intersyndicale a également indiqué qu'elle "se saisira du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, pour mettre en évidence l'injustice sociale majeure de cette réforme envers les femmes". Depuis, un appel à la "grève féministe" a été publié sur le site grevefeministe.fr. Parmi les signataires, on retrouve sans surprise de nombreuses associations féministes, mais aussi des organisations syndicales comme la CGT ou l'union syndicale Solidaires. Cependant, les modalités de ce mouvement sont encore floues pour le moment. 

Par ailleurs, 13 organisations de jeunesse appellent à une "journée d'action et de mobilisation de la jeunesse le 9 mars", dont les syndicats étudiants Unef, Alternative et la Fage, ou encore les organisations militantes de jeunesse de partis politiques de gauche. Là encore, il est difficile d'estimer pour l'instant quelle sera l'ampleur de ce mouvement.

Selon les informations du Parisien publiées le jeudi 2 mars, l'intersyndicale réfléchirait à de nouvelles mobilisations les 11 et 14 mars prochains. Mais dans un communiqué diffusé en réponse à l'article du quotidien francilien, l'intersyndicale a démenti que "d'autres dates, comme le 11 et le 14 mars, soient à l'ordre du jour". "L'intersyndicale se réunira le 7 mars au soir pour discuter des suites", précise le communiqué. Le Parisien indique néanmoins que des sources dans l'entourage des syndicats ont déclaré à ses journalistes que "ces dates sont bien discutées".