Le régime des sénateurs serait "adapté"

Le président du Sénat, Gérard Larcher, s'oppose à la disparition du régime spécial. © MASTAR/SIPA
Lors de son discours devant le Cese, Edouard Philippe avait été clair : la réforme des retraites s'appliquera au "personnel politique" "comme tous les Français". Exit donc le régime spécial et très avantageux des sénateurs. A titre indicatif, les sénateurs cotisent plus que pour le régime général à 15,50% - permettant au régime de constituer de solides réserves (639 millions d'euros en 2018). La pension moyenne nette d'un sénateur, hors majoration pour enfants, atteint 3 856 euros/mois net en 2018, indique le site du Sénat.

Le président Les Républicains du Sénat, Gérard Larcher, lui, ne semble pas l'avoir entendu de cette oreille, indiquant que le régime sera "adapté en fonction de la loi". Une position qui a pour le moins irrité le premier questeur de l'Assemblée nationale, Florian Bachelier, qui lui a adressé un courrier cinglant que s'est procuré Le Figaro. "La démocratie, ça a un coût, quand même, il faut le dire", s'est défendu Gérard Larcher lors de ses vœux. "À chaque fois, le régime a été adapté à la loi, y compris sur le recul de l'âge. Et donc, nous aurons un régime systémique. Qui sera un régime de base, systémique, avec sans doute un régime complémentaire". Reste à savoir comment l'exécutif va trancher cet épineux dossier. 
Lors de son discours devant le Cese, Edouard Philippe avait été clair : la réforme des retraites s'appliquera au "personnel politique" "comme tous les Français". Exit donc le régime spécial et très avantageux des sénateurs. A titre indicatif, les sénateurs cotisent plus que pour le régime général à 15,50% - permettant au régime de constituer de solides réserves (639 millions d'euros en 2018). La pension moyenne nette d'un sénateur, hors majoration pour enfants, atteint 3 856 euros/mois net en 2018, indique le site du Sénat. Le président Les Républicains du Sénat, Gérard Larcher, lui, ne semble pas l'avoir entendu de cette oreille, indiquant que le régime sera "adapté en fonction de la loi". Une position qui a pour le moins irrité le premier questeur de l'Assemblée nationale, Florian Bachelier, qui lui a adressé un courrier cinglant que s'est procuré Le Figaro. "La démocratie, ça a un coût, quand même, il faut le dire", s'est défendu Gérard Larcher lors de ses vœux. "À chaque fois, le régime a été adapté à la loi, y compris sur le recul de l'âge. Et donc, nous aurons un régime systémique. Qui sera un régime de base, systémique, avec sans doute un régime complémentaire". Reste à savoir comment l'exécutif va trancher cet épineux dossier. 
© MASTAR/SIPA