La caisse de retraite des avocats préservée

Les avocats craignent notamment un doublement de leurs cotisations. © Olivier Coret/SIPA
Ils figurent parmi les premiers opposants de la réforme des retraites. Les avocats défendent fermement leur régime autonome, géré par la Caisse nationale des barreaux français, et refusent de la voir intégrer au régime universel. Début janvier, la Garde des Sceaux a annoncé que la CNBF serait maintenue, qu'elle assurerait la retraite de tous les avocats – quelle que soit leur année de naissance – et qu'elle pourrait mettre en place des mécanismes de solidarité propres à la profession.

Cette décision s'ajoute à celles relatives à l'assiette de cotisations. Pour rappel, les avocats craignent un doublement de leurs cotisations. L'exécutif propose que le taux à 28,12% soit appliqué jusqu'à 40 000 euros de revenus, puis 12% jusqu'à 120 000 euros. Une réforme de l'assiette de cotisations a également été avancée avec un abattement de 33%.  
 
Ils figurent parmi les premiers opposants de la réforme des retraites. Les avocats défendent fermement leur régime autonome, géré par la Caisse nationale des barreaux français, et refusent de la voir intégrer au régime universel. Début janvier, la Garde des Sceaux a annoncé que la CNBF serait maintenue, qu'elle assurerait la retraite de tous les avocats – quelle que soit leur année de naissance – et qu'elle pourrait mettre en place des mécanismes de solidarité propres à la profession. Cette décision s'ajoute à celles relatives à l'assiette de cotisations. Pour rappel, les avocats craignent un doublement de leurs cotisations. L'exécutif propose que le taux à 28,12% soit appliqué jusqu'à 40 000 euros de revenus, puis 12% jusqu'à 120 000 euros. Une réforme de l'assiette de cotisations a également été avancée avec un abattement de 33%.    
© Olivier Coret/SIPA