Une enveloppe conséquente pour les enseignants...

Fermement opposés à la réforme, les enseignants vont bénéficier de hausses de salaire. © ISA HARSIN/SIPA
Ils sont souvent présentés comme les perdants. La raison ? Les modalités de calcul des droits. L'intégralité de la carrière sera prise en compte, et non plus les six derniers mois. En guise de compensation, l'exécutif avait d'abord annoncé la prise en compte des primes dans ce calcul. Or les enseignants en touchent peu au cours de la carrière. Le Premier ministre a ainsi annoncé une revalorisation salariale.
Des discussions ont débuté en ce sens, permettant d'acter un budget de 500 millions d'euros pour que les premières hausses interviennent dès janvier 2021. Cette enveloppe devrait grossir pour atteindre 10 milliards d'euros en 2037. "C'est en réalité plus que cela", a récemment fait savoir le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer. Selon les calculs de l'Unsa-Education, l'effort budgétaire pourrait en effet atteindre 76 milliards d'euros.
Comment cela va-t-il se traduire ? "Nous voulons dès l'an prochain une augmentation qui puisse être entre 70 et 90 euros net par mois", a développé le ministre. Une chose est sûre, tous les enseignants ne seront pas logés à la même enseigne. Ceux qui sont nés après 1975, qui sont de facto concernés par l'entrée dans le système "universel" dès 2025, verront sans doute leurs salaires plus valorisés que ceux qui sont nés avant cette date.
Ils sont souvent présentés comme les perdants. La raison ? Les modalités de calcul des droits. L'intégralité de la carrière sera prise en compte, et non plus les six derniers mois. En guise de compensation, l'exécutif avait d'abord annoncé la prise en compte des primes dans ce calcul. Or les enseignants en touchent peu au cours de la carrière. Le Premier ministre a ainsi annoncé une revalorisation salariale. Des discussions ont débuté en ce sens, permettant d'acter un budget de 500 millions d'euros pour que les premières hausses interviennent dès janvier 2021. Cette enveloppe devrait grossir pour atteindre 10 milliards d'euros en 2037. "C'est en réalité plus que cela", a récemment fait savoir le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer. Selon les calculs de l'Unsa-Education, l'effort budgétaire pourrait en effet atteindre 76 milliards d'euros. Comment cela va-t-il se traduire ? "Nous voulons dès l'an prochain une augmentation qui puisse être entre 70 et 90 euros net par mois", a développé le ministre. Une chose est sûre, tous les enseignants ne seront pas logés à la même enseigne. Ceux qui sont nés après 1975, qui sont de facto concernés par l'entrée dans le système "universel" dès 2025, verront sans doute leurs salaires plus valorisés que ceux qui sont nés avant cette date.
© ISA HARSIN/SIPA