Mauvaise nouvelle en vue pour tous ceux qui gagnent ces salaires : 6 millions de Français concernés
VIDEO

Mauvaise nouvelle en vue pour tous ceux qui gagnent ces salaires : 6 millions de Français concernés

Beaucoup de salariés risquent d'être concernés par ce coup dur pour leurs finances.

A l'heure où il est question d'une hausse des impôts et taxes, peu de signaux financiers sont au vert. Cela risque même d'avoir une double répercussion sur une partie des salariés, lesquels pourraient être les plus lésés par ces diverses propositions. Si aucune n'est définitivement entérinée, chacune fait son petit bout de chemin et, au gré des divers échanges, c'est tout un ensemble de mesures qui est en passe d'impacter le quotidien de millions de Français.

L'une des plus tangibles devrait se traduire sur le bulletin de paie. Tandis que les discours promettent une fin progressive des bas salaires, ils pourraient être vite contredits par les effets concrets de certaines annonces. Au bout de la chaîne, ce sont environ 6 millions de Français qui seraient les premiers à en pâtir en 2025.

Parmi les dispositifs présentés pour générer davantage de recettes l'année prochaine, le gouvernement a annoncé une hausse du coût du travail. Cela revient à dire que les cotisations versées par les entreprises à l'Etat, au titre de chaque salarié, vont augmenter. Et ce, même si le salaire perçu par l'employé reste le même.

Tous les niveaux de rémunération ne sont pas concernés. Ceux ciblés représentent tout de même autour de 6 millions de Français (selon les données compilées de l'Insee) puisqu'il s'agit des salaires compris entre 1426,30 euros (smic) et 1 854,19 euros net par mois (1,3 fois le smic). Pour les salariés et fonctionnaires payés à ce niveau-là, les cotisations payées par l'employeur devraient augmenter au 1er janvier.

Conséquence directe : cela n'incitera pas à revaloriser le salaire net des employés, le coût pour l'entreprise étant plus conséquent que jusqu'alors. "Oui, et trois fois oui même", un gel de ces salaires est à craindre en 2025, explique Eric Chevée, vice-président en charge des affaires sociales de la CPME. "Beaucoup de chefs d'entreprise n'auraient d'autre choix que de bloquer les augmentations de salaires", redoutent les patrons, si la hausse des cotisations patronales est confirmée. Un coup dur pour les ménages concernés qui devraient, en plus, être frappés par diverses hausses de taxes du quotidien.

Au Parlement, l'Assemblée nationale a voté contre cette augmentation des cotisations patronales mais le gouvernement pourrait garder son dispositif dans le texte final, qui risque de passer en force avec le 49.3.