
Ces nouvelles pièces arrivent dans les portefeuilles, l'une d'elles est atypique
Ces nouvelles pièces de monnaie circulent déjà dans l'Union européenne depuis plusieurs semaines.
Ce n'est plus tout à fait à la mode, et pourtant. Aujourd'hui, les portefeuilles sont bien moins lourds qu'il y a encore 50 ans. La carte bancaire a peu à peu remplacé les pièces de monnaie et même les smartphones ont pris le relais. Désormais, on pose davantage sa "CB" ou son téléphone sur un terminal de paiement plus qu'on ne donne de la monnaie pour régler. Même pour simplement acheter une baguette ou régler une note de quelques euros.
Une pratique de plus en plus courante comme en attestent les chiffres : en France, seuls 14% de la population déclarent vouloir payer en espèces si plusieurs modes de paiement s'offrent à eux, tandis que 64% affirment préférer la carte bancaire. Pourtant, en dépit de cette étude de la BCE, un renouvellement quasi-permanent des pièces est opéré. Et de nouvelles ont récemment été mises en circulation. Elles sont d'ailleurs déjà utilisées et peuvent permettre de payer dans tous les pays de l'Union européenne

Tout d'abord, la Belgique a célébré son rôle de présidence du Conseil européen (1er janvier au 30 juin) avec une pièce de 2 euros spéciale : 27 hirondelles (nombre de pays dans l'Union européenne) ont été frappées sur cette série, tirée à 2 millions d'exemplaires.
L'Allemagne, elle, a créé deux nouvelles pièces : l'une dédiée au Land (région) de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, représenté par les emblématiques falaises de craie de l'île de Rügen ; la seconde, célébrant le 175e anniversaire de la Constitution de Francfort avec l'église Saint-Paul et les mentions "Unité, Justice et Liberté". Chacune a été éditée à 30 millions d'exemplaires.
Enfin, c'est l'Espagne qui a aussi conçu deux pièces spéciales. La première rend hommage à la police nationale, 200 ans après sa fondation. Son emblème a ainsi été frappé sur une pièce de 2 euros. Par ailleurs, et c'est peut-être le design le plus inhabituel parmi les pièces de monnaie, le royaume a choisi l'Alcazar royal de Séville comme motif d'une seconde série, afin de célébrer la reconnaissance de la capitale andalouse comme site du patrimoine mondial de l'UNESCO. Ces séries sont tirées à 1,5 million d'exemplaires chacune.
Alors que la production de ces nouvelles pièces a été lancée en début d'année, leur circulation dans les pays concernés mais aussi dans toute l'Union européenne a débuté. Pour les plus observateurs, pas de crainte si l'une d'entre elle arrive entre vos mains : elles sont bel et bien valables. Pas de miracle par contre pour les apprentis collectionneurs, au vu de leurs tirages importants, elles pourraient seulement valoir quelques euros de plus dans quelques années si vous cherchez à les conserver précieusement...