Essai Audi A7 Sportback Un agrément de conduite étonnant

l'audi a7 réussit à offrir du plaisir de conduire
L'Audi A7 réussit à offrir du plaisir de conduire © L'Internaute Magazine

En prenant le volant de l'A7 on pourrait prêter à cette très belle berline des velléités sportives, impressions motivées par le dynamisme de sa ligne. En franchissant le très beau seuil de porte en aluminium, en s'installant à bord et en contemplant la richesse de l'équipement, l'A7 dévoile sa vraie personnalité : elle est une berline de luxe avant tout.

Parce qu'elle n'est pas une limousine dans laquelle on se fait conduire mais une berline-coupé qu'on aime conduire, elle ne fait pas l'impasse sur le plaisir.
En mettant le contact, en paramétrant (grâce au Drive Select de série) la transmission, la gestion moteur et la dureté de la direction, le charme commence à opérer....
Dès les premiers tours de roue, la boîte S-Tronic séduit par sa sportivité et sa précision. Son association au bloc V6 est une merveille de réactivité et de dynamisme : l'accélération est continue, sans aucun à-coup grâce au double embrayage, et le compteur de vitesse monte rapidement. Le souffle, très bien filtré, du V6 diesel ne pénètre dans l'habitacle que lors des accélérations mais se tait à l'arrêt (Start&Stop de série). A bord, l'impression de vitesse est gommée, l'ambiance est confort, le conducteur profite uniquement des bonnes remontées d'informations. La direction électrique profite d'un réglage parfait pour offrir ce qu'il faut de dureté. La tenue de route et la motricité sont bluffantes grâce à la gestion Quattro. Les suspensions assurent un excellent compromis entre tenue de route et souplesse. 
Surprise, le plaisir de conduire prend alors place. L'Audi A7 ne se pilote pas, elle s'apprécie pour ses prestations de grande routière.
Grâce à un châssis efficace, à un moteur toujours volontaire et très coupleux, à une excellente boîte de vitesse, l'A7 réussit avec brio à faire oublier son poids avec 245 chevaux sous le capot.