L'Empereur de Paris : une suite avec Vincent Cassel pourrait voir le jour

L'Empereur de Paris : une suite avec Vincent Cassel pourrait voir le jour

L'EMPEREUR DE PARIS - Le nouveau film de Jean-François Richet est sorti ce mercredi 19 décembre 2018. Vincent Cassel est la vedette de ce long-métrage où il prête ses traits à François Vidocq. Ce personnage a plusieurs fois été vu au cinéma. Le challenge était donc de se différencier des interprétations passées.

[Mis à jour le 19 décembre 2018 à 14h10] L'Empereur de Paris est sorti dans les salles obscures ce mercredi 19 décembre 2018. Réalisé par Jean-François Richet, le film suit Vincent Cassel dans la peau de François Vidocq. Depuis plusieurs décennies, ce personnage est régulièrement présent dans des fictions. Pour le duo Cassel-Richet, le défi était donc de livrer une lecture nouvelle. Au cours d'un entretien accordé à 20 Minutes, l'acteur de 52 a révélé que le réalisme a été la caractéristique principale : "Jean-François Richet et moi étions d'accord pour le rendre plus réaliste que dans ses précédentes aventures."

Cette volonté s'est notamment traduite par le fait que Vincent Cassel a lui-même chorégraphié ses scènes de combat : "Pour la première fois de ma carrière, j'ai chorégraphié mes propres scènes de bagarres en m'inspirant du Systema, un art martial russe très sec, brutal et jamais utilisé au cinéma." Entre réalisme et performance physique, cette nouvelle version de Vidocq se veut marquante. Désormais, le long-métrage espère convaincre le public. Le réalisateur a d'ailleurs déclaré à 20 Minutes son souhait de renouveler l'expérience, un peu à l'image du dyptique Mesrine : "Vincent et moi serions enchantés de les poursuivre si le premier volet trouve son public."

Vincent Cassel a adoré le tournage

La distribution de ce biopic mené par Vincent Cassel comprend de grands noms tels que Denis Ménochet, Patrick Chesnais, Freya Mavor ou encore Fabrice Luchini. Avec un casting aussi fourni, la guerre des égos aurait pu prendre le dessus sur la bonne tenue du projet. Il n'en a rien été, comme l'a affirmé Vincent Cassell dans le site de la RTBF : "Il n'y a aucune raison pour que cela se passe mal sur un film, ni avec les acteurs, ni avec qui que ce soit. Quand quelque chose se passe mal sur un plateau, c'est qu'il y a quelque chose dans l'ADN du projet qui est un peu tordu."

Le comédien de 52 ans s'est dit ravi de collaborer avec ses différents camarades : "Il y avait plein de gens avec qui j'étais ravi de travailler [...] Luchini, je n'avais jamais travaillé avec lui mais je l'avais vu plein de fois au théâtre. Je me rappelle la première fois que j'ai vu Luchini sur scène, j'ai halluciné, je me suis dit, mais qui c'est ce mec ! Freya Mavor, je ne la connaissais pas mais je suis complètement fan de ce qu'elle fait [...] Je ne suis pas impressionné parce que ça fait tellement longtemps que je fais ça, je ne suis plus fan de personne puisque je sais comment ça se fabrique. Par contre, de voir comment les mecs se comportent sur un plateau, comment ils arrivent à obtenir quelque chose dans l'émotion, ça m'intéresse. Je m'intéresse à regarder les autres acteurs travailler."

Jean-François Richet et sa fascination pour Vidocq

Au cours d'un entretien pour Relaxnews, le metteur en scène a dévoilé pourquoi il est fasciné par cette figure historique : "C'est un personnage qui dit non déjà. Dire non, c'est le début de la liberté. C'est quelqu'un qui montre qu'on peut sortir aussi de sa condition sociale. Il commence bagnard, il va finir chef de la police de Paris, le chef de la sûreté."

Jean-François Richet en a aussi profité pour resituer Vidocq dans l'actualité des Gilets jaunes. Il s'est exprimé sur les actions qu'aurait entrepris le personnage s'il était présent aujourd'hui : "Je pense qu'il infiltrerait les casseurs pour les arrêter. Concrètement, c'est ce qu'il ferait. Il ne serait pas contre le peuple mais il essaierait d'arrêter les casseurs. Mais je pense qu'en 2018, il y a des flics qui sont des Vidocq, en tout cas potentiels ou qui le sont déjà."

Pourquoi Vidocq n'est pas mentionné dans le titre ?

L'histoire de ce voyou devenu policier a toujours fasciné le public français. Dans sa vie, il a particulièrement marqué la ville de Paris. Vincent Cassel a expliqué que ce point a joué un rôle important dans le titre du film. "C'est une histoire vraie. C'est une figure importante de la culture française même s'il n'est pas très connu. Ça raconte l'histoire de France à ce moment, le Premier Empire, post-Révolution [...] Napoléon était l'empereur de son Empire mais il n'était pas l'Empereur de Paris. C'est d'ailleurs pour cela que le film s'appelle ainsi pour désigner Vidocq" a-t-il déclaré sur RTL. 

Après avoir collaboré sur le diptyque Jacques Mesrine et la comédie Un moment d'égarement, Jean-François Richet et Vincent Cassel se retrouvent dans L'Empereur de Paris. Le casting est complété par Freya Mavor (vue dans la série britannique Skins), Denis Ménochet (Otages à Entebbe), Olga Kurylenko (Don Quichotte) et Fabrice Luchini. Une distribution prestigieuse pour une fresque historique qui se veut remplie d'ambition.

Dans la bande-annonce publiée en octobre 2018 (voir en haut de cet article), le personnage de François Vidocq est introduit et présenté. Cet ex-bagnard est passé maître dans l'art de s'évader de manière spectaculaire. Il se retrouve ensuite accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis. Afin de prouver son innocence, Vidocq s'allie aux forces de l'ordre afin de retrouver les vrais coupables. Les résultats sont alors plus qu'encourageants et mènent à une plus longue collaboration entre les deux parties. Cependant, les haut dignitaires et la pègre viendront mener la vie dure à Vidocq...

L'Empereur de Paris - Sortie cinéma le 19 décembre 2019