40 ans plus tard, ce classique de la science-fiction mérite toujours son statut de film culte
Il y a quarante ans, le public faisait la découverte de celui qui deviendra l'un des cinéastes majeurs de sa génération : James Cameron. Alors âgé de 30 ans, le réalisateur canadien et néo-zélandais ne s'était jusque-là illustré qu'en tant que directeur artistique, directeur de la photographie, avant de réaliser Piranha 2 : Les tueurs volants. On ne lui prédisait pas alors l'immense carrière qu'on lui connaît aujourd'hui.
Tout change au début des années 1980. Inspiré de la série Au-delà du réel, il écrit et réalise Terminator. L'intrigue repose sur un futur post-apocalyptique, dans lequel une guerre oppose l'humanité aux machines créées par une intelligence artificielle, Skynet. Alors que la résistance est en train de triompher, Skynet envoie en 1984 un assassin cybernétique à l'apparence humaine, un Terminator, afin de tuer Sarah Connor, la mère du leader de la résistance, avant même sa naissance. En réaction, l'humanité envoie un résistant humain afin de la protéger.
Sorti en 1984 (un an plus tard en France), Terminator devient un véritable succès : le film reste en tête du box-office américain pendant deux semaines. Il a coûté 6 millions de dollars, et en engendre finalement 80 millions. Logiquement, ce succès débouche sur une franchise lucrative : le second épisode sorti en 1991 réussit l'exploit d'être aussi bien, voire meilleur, que le premier.
On ne peut malheureusement pas en dire autant des autres suites, mais le public répond tout de même au rendez-vous jusqu'en 2019, date de sortie du sixième film. Quoi qu'il en soit, Terminator est devenu un classique du cinéma de science-fiction qui conserve, quarante ans plus tard, son statut de film culte.
Les évolutions technologiques de ces dernières années ont même remis au goût du jour le sujet particulièrement brûlant du film. On pouvait rire de Terminator dans les années 1990 et 2000, mais James Cameron a réussi l'exploit d'anticiper à sa manière l'avènement de l'intelligence artificielle couplée à la robotique, tout en imaginant les dérives destructrices que ce cocktail peut provoquer. Il a également permis à Arnold Schwarzenegger de consolider son statut d'acteur culte du cinéma d'action, déjà lancée avec Conan le barbare.