Roman Polanski quitte les Etats-Unis

© JBD/ZJE/WENN.COM/SIPA
L'affaire judiciaire connaît un rebondissement à la sortie de prison du réalisateur. Le juge annonce finalement qu'il veut condamner à nouveau Roman Polanski à une peine indéterminée. Il déclare aux différentes parties qu'officieusement, le réalisateur serait relâché après 48 jours s'il quitte les Etats-Unis. Cependant, Roman Polanski apprend qu'un emprisonnement d'une durée indéterminée permet de prolonger la peine jusqu'à 50 ans. Le 31 janvier 1978, le cinéaste décide de fuir les Etats-Unis et de s'installer en France. "Puisqu'il était manifeste que j'avais passé quarante-deux jours à Chino pour rien, une question évidente se posait désormais : qu'avais-je à gagner en restant ? Et la réponse semblait être : rien du tout", écrit Roman Polanski dans son autobiographie sortie en 1984.

Le 3 février 1978, les Etats-Unis ouvrent un dossier d'extradition. En parallèle, les différentes parties de l'affaire dénoncent le comportement du juge. Il est déchargé du dossier en février 1978 pour "irrégularité".

 
L'affaire judiciaire connaît un rebondissement à la sortie de prison du réalisateur. Le juge annonce finalement qu'il veut condamner à nouveau Roman Polanski à une peine indéterminée. Il déclare aux différentes parties qu'officieusement, le réalisateur serait relâché après 48 jours s'il quitte les Etats-Unis. Cependant, Roman Polanski apprend qu'un emprisonnement d'une durée indéterminée permet de prolonger la peine jusqu'à 50 ans. Le 31 janvier 1978, le cinéaste décide de fuir les Etats-Unis et de s'installer en France. "Puisqu'il était manifeste que j'avais passé quarante-deux jours à Chino pour rien, une question évidente se posait désormais : qu'avais-je à gagner en restant ? Et la réponse semblait être : rien du tout", écrit Roman Polanski dans son autobiographie sortie en 1984. Le 3 février 1978, les Etats-Unis ouvrent un dossier d'extradition. En parallèle, les différentes parties de l'affaire dénoncent le comportement du juge. Il est déchargé du dossier en février 1978 pour "irrégularité".  
© JBD/ZJE/WENN.COM/SIPA