Ne prononcez jamais ces trois mots toxiques au travail, ils peuvent vous empêcher d'obtenir une promotion
En plus des qualifications et de l'expérience, l'équilibre mental est l'une des qualités principales pour se sentir bien dans son travail. Pour atteindre les objectifs que l'on s'est fixés (et ceux que l'on nous a fixés), il est indispensable de croire en ses capacités et de ne pas douter de soi.
De nombreux employés passent souvent à côté de promotions qu'ils méritent, car ils n'osent tout simplement pas demander. En France seulement, 26 % des femmes déclarent par exemple avoir déjà renoncé à réclamer une augmentation par peur de ne pas la mériter.
Pour aider celles et ceux qui n'oseraient pas se lancer dans cette demande, ou dans tout autre projet d'envergure, la coach en leadership Melody Wilding a mis au point une méthode toute simple. Selon elle, le mental est la principale raison du manque de motivation ou de la peur. Elle estime donc que l'on peut "entraîner" son cerveau à croire en ses compétences et le persuader qu'il est capable de faire de grandes choses.
Pour ce faire, l'Américaine conseille de bannir définitivement la phrase "Je vais attendre" de son vocabulaire. "Ces mots cachent généralement une forme de perfectionnisme déguisé", explique-t-elle. "C'est une manière de se protéger d'un échec ou d'une critique potentielle. Vous vous persuadez qu'un jour magique arrivera où vous vous sentirez enfin prêt à franchir le pas, mais en réalité, vous essayez simplement d'éviter l'inconfort."
Melody WIlding assure que la seule chose que vous risquez réellement, c'est de sacrifier votre estime de vous-même. "En voyant vos collègues obtenir des promotions avant vous, vous vous sentirez de plus en plus frustré et sous-estimé", insiste-t-elle. Dire "je vais attendre" vous enfonce petit à petit dans un cercle vicieux : plus vous repoussez l'échéance, moins vous vous sentez en confiance. "Si vous continuez à attendre le "moment idéal", vous attendrez éternellement", prévient-elle.
Si vous ne vous sentez pas encore prêt à taper du poing sur la table et à demander une revalorisation de votre salaire, l'autrice de "Faites-vous confiance" conseille de passer par de petits exercices. Partager une idée lors d'une réunion, envoyer un e-mail stressant, choisir où déjeuner… Entraînez-vous à prendre ces décisions rapidement sans vous laisser démotiver par la peur.